Le charbon de bois est une source d’énergie largement utilisée en Ouganda, en particulier
pour la cuisson et le chauffage domestiques.
La demande de charbon de bois est élevée, en raison de la disponibilité limitée d’autres
sources d’énergie modernes dans certaines régions du pays.
La production et la commercialisation du charbon de bois offrent des opportunités
économiques pour de nombreux Ougandais, en particulier dans les zones rurales où
l’agriculture est souvent la principale source de subsistance. Elle peut générer des revenus
pour les producteurs, les collecteurs et les commerçants impliqués dans la chaîne de valeur.
L’industrie du charbon de bois en Ouganda offre également des emplois informels à de
nombreuses personnes, notamment pour la collecte du bois, la carbonisation et le transport.
Cela peut contribuer à l’emploi et à l’amélioration des moyens de subsistance dans les
communautés rurales.
Cependant, son utilisation a des effets néfastes sur l’environnement, en particulier sur la
déforestation. La production de charbon de bois nécessite l’abattage d’arbres, ce qui
entraîne la détérioration des écosystèmes forestiers, la perte de biodiversité et des
problèmes d’érosion des sols.
Afin de réduire l’impact environnemental de l’utilisation du charbon de bois, des initiatives de
durabilité ont été mises en place en Ouganda.
De plus, des projets de reboisement et de gestion forestière durable sont mis en œuvre pour
lutter contre la déforestation et promouvoir une utilisation plus responsable des ressources
forestières.
Malgré ces mesures prises, la production de charbon de bois persiste en Ouganda. Même
les mesures prises par le président et la législation sur le changement climatique, qui
donnent aux autorités locales le pouvoir de réglementer les activités nuisibles, n’ont pas
réussi à mettre fin à cette pratique. Les dirigeants locaux réclament une interdiction totale de
la production commerciale de charbon de bois dans cette région.
Récemment, le président ougandais Yoweri Museveni a émis un décret interdisant la
production commerciale de charbon de bois dans la région, ce qui perturbe un commerce
national qui a longtemps été influencé par des considérations culturelles et par la perception
de terres en friche abondantes et entraine un mécontentement des populations.
Les populations ougandaises gagneraient à réduire l’utilisation du charbon de bois afin de
maximiser la gestion durable des ressources naturelles et la protection de l’environnement.
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