La désinformation est une pratique qui consiste à transmettre intentionnellement des informations partiellement fausses par l’intermédiaire des médias dans le but de tromper ou d’influencer l’opinion publique, en la poussant à adopter certaines attitudes ou comportements.
Elle utilise les médias pour transmettre des informations partiellement erronées dans le but de tromper ou d’influencer l’opinion publique.
Pour se faire, différentes méthodes peuvent être employées, telles que la dénaturation de l’information initiale, l’exagération ou la surmédiatisation de certaines informations, l’utilisation de regroupements illogiques, la présentation de faux documents, etc.
Les médias, quels qu’ils soient, peuvent contribuer involontairement ou volontairement à la désinformation en s’abstenant d’informer de manière objective ou en relayant des informations non vérifiées.
Même Internet, souvent présenté comme un média alternatif, peut servir de vecteur de propagande, de rumeurs ou de fausses nouvelles.
Les campagnes de désinformation en Afrique sont un phénomène répandu qui peut entraîner des conséquences importantes sur la politique, l’économie et la société. Elles ont été liées à des événements tels que les élections, les crises politiques et les conflits armés.
En prenant l’exemple du Burkina Faso, l’on pourrait noter qu’une entreprise israélienne mystérieuse a lancé une campagne hostile contre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), prétendant que le CICR soutenait involontairement le terrorisme dans le pays en négociant avec des groupes islamistes pour fournir de l’aide humanitaire. Cette campagne aurait été déclenchée par un article publié en août 2020 dans le magazine français Valeurs actuelles.
Par ailleurs, lors des élections présidentielles au Kenya, de fausses informations et des théories du complot sur les candidats et les élections ont circulé sur les réseaux sociaux, suscitant des inquiétudes parmi la population en raison de la violence post-électorale qui a frappé le pays dans le passé et qui a causé la mort de milliers de personnes.
Ces vidéos ont été largement partagées et ont atteint des millions de vues.
En définitive, il est important de sensibiliser la population aux risques de la désinformation et de lui fournir les outils pour identifier les informations fausses.
Les médias, les organisations de la société civile et les autorités devraient surveiller les réseaux sociaux et les plateformes en ligne pour repérer les informations fausses, puis les vérifier pour les désamorcer.
La lutte contre la désinformation est un défi de longue haleine qui nécessite une action continue et concertée de la part de tous les acteurs concernés.
Les gouvernements gagneraient ainsi à mettre en place des lois et des réglementations pour lutter contre la désinformation et responsabiliser les auteurs de contenus trompeurs.
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