Une attaque brutale perpétrée récemment par les rebelles ADF (Forces démocratiques alliées), affiliés au groupe État islamique, a récemment coûté la vie à plus de 40 personnes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Cette tragédie souligne l’urgence d’une action internationale concertée pour mettre fin aux violences et restaurer la paix dans la région.
Les autorités locales ont confirmé que les attaques ont eu lieu dans les villages de Mukondi et de Mausa, situés dans la province du Nord-Kivu.
Le chef du groupement local rapporte que les rebelles ADF ont regroupé les habitants avant de procéder à leur exécution. À Mukondi, les assaillants ont fait usage d’armes blanches pour ôter la vie à la majorité de leurs victimes, tandis qu’à Mausa, les corps ont été découverts carbonisés dans des habitations incendiées. Les ADF, originaires principalement de l’Ouganda et présents en RDC depuis les années 1990, sont notoirement reconnus comme l’un des groupes armés les plus meurtriers de la région, étant accusés d’avoir causé la mort de milliers de civils.
Selon les experts des Nations Unies, il a été établi que les rebelles ADF bénéficiaient d’un soutien financier de la part du groupe État islamique (EI) depuis au moins 2019.
Ce soutien provient d’un réseau financier complexe impliquant des individus provenant de plusieurs pays du continent, tels que la Somalie, l’Afrique du Sud, le Kenya et l’Ouganda.
Les ADF ont l’intention d’étendre leurs opérations et ont envoyé des combattants en mission de reconnaissance au-delà des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC) font face à une détérioration significative de la situation sécuritaire et humanitaire.
Les groupes armés continuent de semer la terreur, tandis que de nouveaux foyers de violences intercommunautaires émergent dans l’ouest du pays.
La récente attaque des rebelles ADF en RDC souligne l’urgence d’une action internationale pour rétablir la paix. La communauté internationale doit soutenir les initiatives visant à résoudre ce conflit complexe, protéger les populations vulnérables et intensifier ses efforts pour mettre fin à la violence et aux atrocités dans une région troublée de l’Afrique centrale.
Une coopération renforcée entre les pays de la région, une réponse collective et des mesures de développement local sont nécessaires pour combattre les groupes armés, leurs sources de financement et les causes profondes du conflit.