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La guerre dans l’Est de la RDC continue de battre son plein. Sur le champ de bataille, les combats s’intensifient entre le M23, soutenu par le Rwanda selon l’ONU et Kinshasa, et les forces armées congolaises. Dans le même temps, les négociations en vue d’une possible solution de sortie de crise se multiplient.
Lundi, le président angolais Joao Lourenço, médiateur de l’Union africaine dans ce conflit, a reçu à Luanda, le président rwandais. A l’issue de l’entretien entre les deux présidents, Tété Antonio, le ministre angolais des Affaires étrangères, a annoncé une possible rencontre entre Paul Kagamé et Félix Tshisekedi.
Selon le chef de la diplomatie angolaise, il a été convenu que le président Kagamé accepterait de rencontrer le président Tshisekedi à une date qui sera indiquée par le médiateur, Joao Lourenço.
Le ministre angolais des affaires étrangères a toutefois pris soin de préciser que chaque partie devait encore « travailler à cette étape » pour la rendre possible. La présidence rwandaise n’a pas confirmé un tel engagement, même si celle-ci a affirmé sur son compte X que » les chefs d’État s’étaient mis d’accord sur les mesures clés à prendre pour s’attaquer aux causes profondes du conflit « .
Félix Tshisekedi aurait donné son accord de principe pour rencontrer son homologue rwandais, selon la déclaration de Tété Antonio reprise le 27 février par la présidence congolaise. Cette dernière rappelait ce jour-là, que le président Tshisekedi avait posé plusieurs conditions à la tenue d’une telle rencontre.
Un nouvel entretien entre les deux hommes semble donc dans les tuyaux. Leur dernière rencontre fut un échec. Le 16 février à Addis-Abeba, en marge du sommet de l’UA, un mini-sommet sur la situation dans l’est de la RDC s’était achevé, selon plusieurs sources, par un échange d’invectives entre Félix Tshisekedi et Paul Kagamé.
Thom Biakpa
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