Une vue du Plateau, le quartier des affaires de la capitale économique Abidjan
Lors du conseil des ministres qui s’est déroulé, ce mercredi 8 mai au Palais présidentiel en présence du chef de l’État Alassane Ouattara, une communication du ministre des Finances et du Budget relative à la performance de l’économie du pays a été entendue. Il ressort de cette communication que la Côte d’Ivoire fait désormais partie des 10 premières économies africaines en se plaçant à la neuvième place devant la Tanzanie. La Côte d’Ivoire est ainsi le troisième pays d’Afrique francophone derrière l’Algérie et le Maroc et le deuxième pays d’Afrique de l’Ouest, derrière le Nigéria.
« Cette résilience de l’économie est due essentiellement à sa diversification. Vous vous souviendrez certainement que le chef de l’État, s’était engagé à une transformation structurelle de notre économie par son industrialisation. Cette politique tend à porter ses fruits puisque la croissance de notre économie est portée par le secteur secondaire avec un taux de croissance de 10 % et par le secteur tertiaire avec un taux de croissance de 8 % bien que nous demeurions un pays donc agricole avec des performances que vous connaissez. Premier producteur mondial de cacao avec plus de 40 % de part de marché et depuis 2015 premier producteur mondial de noix de cajou avec plus de 20 % de la production mondiale, », a commenté, le porte-parole du gouvernement.
Selon lui, le chef de l’État, s’est félicité de ces performances qui de son point de vue, restent exceptionnelles, en ce sens que la plupart des pays qui figurent dans ce classement du Top 10 des économies africaines ont leur économique qui reposent sur les industries extractives, notamment le pétrole et les minerais.
«A cela, il faut ajouter le fait que leur démographie soit plus importante que celle de la Côte d’Ivoire. C’est pour cela que le chef de l’État a adressé donc un satisfecit, à l’ensemble du gouvernement et notamment au Premier ministre et au ministre des Finances et du Budget », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.
Thom Biakpa