Ali Bongo Ondimba, le président déchu du Gabon
Au Gabon, le président déchu Ali Bongo Ondimba a entamé une grève de la faim avec ses deux plus jeunes fils depuis, le mardi 14 mai 2024.
Selon les avocats de la famille Bongo, cette grève de la faim vise à protester contre la séquestration et les actes de torture dont seraient victimes plusieurs membres de sa famille.
Le conseil a affirmé via un communiqué qu’une plainte a été déposée devant le tribunal judiciaire de Paris en France.
Le gouvernement gabonais suite à cette sortie, n’a pas voulu rester de marbre. Dans une déclaration par la voix de son ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong, il se dit surpris par cette décision d’Ali Bongo et annonce se réserver « le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères « .
La ministre dans un communiqué lu sur le plateau de la télévision nationale, a expliqué que l’épouse d’Ali Bongo, Sylvia Bongo et son fils, Noureddin Bongo en prison, reçoivent leurs avocats. De même, Ali Bongo lui-même reçoit les membres de sa famille.
» Nous sommes surpris d’apprendre, par voie de presse, que l’ancien président Ali Bongo Ondimba a décidé d’entamer une grève de la faim alors qu’il est traité avec dignité » a déclaré Laurence Ndong.
Elle poursuit : » ses médecins traitants sont à sa disposition, sa mère et les autres membres de sa famille lui rendent visite régulièrement. Il y a quelques jours, à sa résidence, l’anniversaire de Pascaline Bongo Ondimba, sa sœur aînée, a été célébré en présence de plusieurs membres de la famille. Ces informations permettent donc d’affirmer que les propos des avocats de la famille de M. Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien. Nous rappelons que l’ancien président peut quitter le territoire national à sa convenance », a déclaré la ministre.
Laurence Ndong au regard des faits énumérés a mis en garde: « le gouvernement de la République se réserve donc le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères, portant atteinte à l’image du Gabon », a-t-elle menacé.
Thom Biakpa