La lutte contre les flux financiers illicites et le financement du terrorisme est un réel défi en Afrique/ Wikimédia
L’Union Européenne a mis à jour, le mardi 10 juin 2025, sa liste noire des pays jugés à haut risque en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Parmi les pays africains concernés, on retrouve l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Kenya.
Cette décision de l’UE vise à renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à l’échelle mondiale. Les pays figurant sur cette liste sont soumis à des mesures de vigilance accrue de la part des institutions financières et des entreprises opérant au sein de l’UE.
L’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Kenya devront donc intensifier leurs efforts pour améliorer leurs systèmes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme afin de répondre aux exigences de l’Union Européenne. Cette situation soulève des préoccupations quant à la transparence financière et à la sécurité dans ces pays, tout en mettant en lumière la nécessité d’une coopération internationale pour combattre ces fléaux.
L’Union Européenne s’est alignée sur la liste établie par le Groupe d’action financière (GAFI) où figuraient déjà ces pays depuis plusieurs mois.
Les gouvernements de ces nations sont désormais appelés à mettre en œuvre des réformes et des mesures concrètes pour sortir de cette liste noire et restaurer la confiance des partenaires internationaux.
Thom Biakpa