Les D’Tigers du Nigeria sacrées pour la 5è fois consécutive à l’Afrobasket féminin/ AP
Le Nigeria a une nouvelle fois brillé sur la scène du basketball africain en remportant l’Afrobasket féminin pour la cinquième fois consécutive, en battant le Mali 78-64 en finale, disputée le dimanche 3 août à Abidjan. Ce succès historique permet aux D’Tigress de s’approcher un peu plus du record de 11 titres détenu par le Sénégal, tout en établissant un nouveau record : aucune équipe n’avait jamais réussi à s’imposer cinq fois d’affilée dans cette compétition.
Les championnes en titre, bien qu’elles aient été désignées favorites, ont été mises à l’épreuve dès le début du match par une équipe malienne déterminée. Menées 26-21 à l’issue du premier quart-temps, les Nigérianes ont su renverser la situation en égalisant à 41-41 à la mi-temps. Dans le deuxième acte, les joueuses de Rena Wakama ont fait preuve de détermination, creusant un écart de 14 points, qui sera également l’écart final.
L’autre fait marquant de cette journée est la performance surprenante du Soudan du Sud, qui a remporté la médaille de bronze en s’imposant contre le Sénégal, 66-65. Pour leur première participation à l’Afrobasket, les Bright Starlets ont créé la sensation en battant les Lionnes, anciennes championnes du tournoi. Après avoir mené de 16 points en début de match, elles ont réussi à maintenir leur avance face à une équipe sénégalaise qui tentait désespérément de revenir au score, mais a échoué à marquer dans les dernières secondes.
Cette médaille de bronze est une récompense inespérée pour le Soudan du Sud, qui s’était qualifié pour le tournoi grâce à une wild card. Leur performance a également été saluée dans le contexte plus large du basketball, après la récente qualification de l’équipe masculine pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Avec cette victoire, le Nigeria consolide sa position de puissance incontestée dans le basketball féminin africain, tandis que le Soudan du Sud mérite des éloges pour son entrée remarquée dans la compétition. Les D’Tigress restent donc la référence sur le continent, mais la montée en puissance d’autres équipes comme le Soudan du Sud pourrait annoncer une compétition encore plus intense dans les années à venir.
Quant à la Côte d’Ivoire, si elle peut être fière d’avoir organisé avec brio la compétition, les Éléphantes n’ont terminé qu’à la septième place, très loin du top 3 tant rêvé.
Thom Biakpa