Les secouristes à l’œuvre pour sauver les potentiels victimes de l’éboulement / Capture Facebook
Un tragique glissement de terrain a eu lieu mercredi 20 août au soir à Manéah, une commune située à environ 30 kilomètres de Conakry, la capitale de la Guinée. Les fortes pluies qui ont frappé la région sont à l’origine de cet incident, qui a déjà causé la mort d’au moins 15 personnes, selon un premier bilan officiel rapporté par des sources hospitalières.
Les secours ont rapidement été mobilisés sur les lieux du drame. Jeudi 21 août, l’armée et la protection civile ont poursuivi les opérations de recherche, soutenues par des habitants de la région. Le ministre de l’Urbanisme, Mory Condé, a indiqué que d’importants moyens logistiques avaient été déployés pour faciliter ces efforts. Les résidents locaux jouent également un rôle crucial en orientant les secouristes vers les zones où d’autres victimes pourraient être piégées sous les décombres.
Ce glissement de terrain tragique n’est pas un événement isolé. En Guinée, les saisons des pluies, qui s’étendent de juin à septembre, sont souvent marquées par des incidents similaires, en grande partie en raison de l’urbanisation anarchique qui a eu lieu dans les zones montagneuses et les zones inondables. Depuis le début de cette saison des pluies, l’Agence nationale de gestion des urgences (ANGUCH) a déjà enregistré environ 50 décès liés aux intempéries.
La situation demeure préoccupante, et les efforts de secours se poursuivent alors que les autorités tentent d’évaluer l’ampleur des dégâts et de venir en aide aux victimes. Cette tragédie souligne la nécessité d’une meilleure planification urbaine et de mesures de prévention pour minimiser les risques liés aux catastrophes naturelles en Guinée.
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