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vendredi, novembre 28, 2025
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Guinée : Présidentielle 2025, la campagne s’ouvre sans les principaux opposants

La Guinée entre ce vendredi 28 novembre dans le dernier virage avant une présidentielle décisive prévue le 28 décembre. Un mois de campagne s’ouvre pour les neuf candidats en lice, mais le paysage politique apparaît plus verrouillé que jamais. Le général Mamadi Doumbouya, chef de la junte au pouvoir et grand favori du scrutin, affronte une opposition fracturée, privée de ses leaders historiques, exilés, interdits de candidature ou emprisonnés.

Un scrutin à enjeu majeur dans un climat étouffant

Quatre ans après le coup d’État du 5 septembre 2021, la transition politique devait déboucher sur une compétition électorale ouverte. Mais la réalité s’annonce tout autre. Fermetures de médias audiovisuels privés, raréfaction des voix critiques, pressions sur la société civile : la campagne s’ouvre dans un climat particulièrement pesant.

Doumbouya, candidat indépendant, part avec une longueur d’avance évidente. La Cour suprême a invalidé les candidatures des poids lourds traditionnels, laissant face à lui des adversaires peu expérimentés ou peu implantés. Parmi les huit autres candidats, trois se présentent pour la première fois à une présidentielle, et aucun n’a jamais franchi la barre des 4 % auparavant.

Une machine d’État au service du favori ?

Officiellement, le gouvernement affirme rester neutre pour « garantir la continuité de l’État ». Officieusement, le général peut compter sur une impressionnante structure de soutien : le mouvement Génération pour la modernité et le développement (GMD) et une équipe de campagne pilotée par le Premier ministre Bah Oury, épaulé par deux ministres. Une configuration qui interroge, tant la frontière semble ténue entre appareil d’État et bataillon électoral.

Des opposants exilés, réduits au silence ou emprisonnés

Le plus frappant reste l’absence des grandes figures de l’opposition. Cellou Dalein Diallo (UFDG), Sidya Touré (UFR) et l’ancien président Alpha Condé (RPG), tous trois exilés depuis 2021, n’ont pu formaliser leur candidature pour motifs juridiques. Aliou Bah (MoDeL), jeune espoir de l’opposition, croupit en prison depuis près d’un an.

Privé de ces têtes d’affiche, le scrutin apparaît largement déséquilibré, même si certains prétendants tentent de se poser en alternatives crédibles : Faya Millimono, Makalé Camara ou encore Abdoulaye Yéro Baldé espèrent incarner un renouveau politique.

Une innovation électorale qui peine à convaincre

Pour la première fois dans l’histoire du pays, chaque candidat bénéficie d’une subvention publique de deux milliards de francs guinéens (environ 200 000 euros) pour financer sa campagne. Une mesure censée renforcer l’équité, mais qui peine à dissiper les doutes dans un contexte où les rapports de force semblent déjà scellés.

Thom Biakpa

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