Le 20 janvier dernier à l’hôtel Krystal de Douala au Cameroun, a été signé un accord de partenariat interbancaire entre les deux grands groupes Afriland First Bank, leader du marché bancaire camerounais avec un total bilan d’environ 1700 milliards et BGFI Bank, leader dans la zone Cemac figurant dans le top 10 des établissements de crédit au Cameroun.
« Cet accord résulte de l’identification, par les deux sociétés, d’opportunités en matière de co-financement de projets, de commerce international et de recherche partagée », explique un communiqué conjoint des deux groupes.
La coopération entre ces deux établissements a abouti à plusieurs activités parmi lesquelles l’on pourrait mentionner le respect des lois et règlements en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et la corruption, les opérations de commerce international, les activités et transferts d’argent, les remises des devises auprès de la clientèle « corporate » et les montages financiers.
En plus de ces opérations exclusivement bancaires, ce partenariat instaure aussi un cadre d’amélioration des ressources humaines des différents groupes : cela passera par le détachement du personnel ou des équipes, à l’envoi du personnel en formation, et à d’autres partages d’expériences.
Les deux groupes comptent partager ensemble leur dextérité et leur expertise , ainsi que des informations relatives aux marchés africains et mondiaux avec lesquels ils sont en contact.
Afriland First Group a la même aspiration, celle d’ « aller ensemble toujours plus loin, au service de notre continent et de lui permettre d’engranger une part significative dans la distribution des ressources mondiales », a affirmé Joseph Toubi, Vice-Président Exécutif d’Afriland First Group SA.
Par ailleurs, la conclusion de cet accord se manifeste au moment où les prévisions relatives à la conjoncture économique au Cameroun semblent évoluer négativement.
Ce partenariat entre les deux géants bancaires pourrait augmenter de façon considérable le taux d’inclusion financière dans la Cemac et en particulier au Cameroun et par conséquent faciliter les investissements, voire relancer l’économie.