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mercredi, janvier 22, 2025
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Affaire Sarkozy: Le fils cadet de Mouammar Kadhafi brise le silence et réitère ses accusations contre l’ancien président français

Saif Al-Islam Kadhafi, fils cadet de l’ancien guide libyen, Mouammar Kadhafi/ photo: Reuters

Dans un échange exclusif avec le médias français RFI, Saïf al-Islam Kadhafi, le fils cadet de feu colonel Kadhafi, a décidé de sortir de l’ombre. Bien qu’il ait accordé une interview au New York Times en 2018, c’est la première fois depuis 2011 qu’il s’exprime sur le financement présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Il a choisi de répondre par écrit à nos questions, réaffirmant ainsi sa version des faits alors que le procès de l’ancien président français et de onze autres co-prévenus a débuté il y a quinze jours à Paris.



Le lundi 6 janvier 2025, RFI a formulé une nouvelle demande d’interview à Saïf al-Islam Kadhafi par l’intermédiaire d’un proche. L’intermédiaire, cependant, n’était pas très optimiste quant à une réponse positive. « Je vais poser la question, mais ce n’est pas sûr », a-t-il déclaré. En fin de journée, la réponse est tombée : Saïf al-Islam Kadhafi ne donnera pas d’interview, mais il a accepté de partager sa version de « l’affaire du financement libyen » par écrit. Il a transmis un message d’environ deux pages, rédigé en français et principalement à la troisième personne, avec l’aide d’un traducteur. Un échange écrit en arabe a suivi, toujours par l’intermédiaire de son contact, pour obtenir des précisions sur ses affirmations. RFI a vérifié l’identité de Saïf al-Islam Kadhafi avant de publier ses déclarations.



Dans ce message, Saïf al-Islam Kadhafi rappelle qu’il avait déjà transmis son témoignage au juge Serge Tournaire en 2018, dans le cadre de cette affaire politico-financière. Il affirme que Nicolas Sarkozy a exercé des pressions sur lui, par l’intermédiaire d’intermédiaires, pour qu’il modifie son témoignage devant la justice.



Selon Kadhafi, la première demande de modification de son témoignage a été faite en 2021 par Souha al-Bedri, une consultante et communicante basée à Paris. Il affirme qu’on lui a proposé de « nier tout soutien libyen à Sarkozy pour les élections », en échange d’une aide pour clore son dossier devant la Cour pénale internationale (CPI). À l’aube de 2025, Saïf al-Islam Kadhafi est toujours recherché par la CPI.



Il ajoute qu’un nouvel émissaire de Nicolas Sarkozy a approché sa famille fin 2022, s’adressant cette fois à son frère Hannibal, emprisonné au Liban depuis plusieurs années. Cet émissaire, un Ivoirien nommé Noël Dubus, est également cité dans le dossier du financement présumé de la campagne de Sarkozy, ainsi que dans l’affaire Karachi, liée à des contrats d’armement. Selon Kadhafi, Dubus aurait exercé des pressions sur Hannibal, lui promettant sa libération si Saïf al-Islam changeait son témoignage en faveur de Sarkozy.



Kadhafi affirme qu’une troisième tentative de pression a eu lieu par l’intermédiaire d’un Français d’origine arabe, dont il n’a pas révélé l’identité. Il précise que cette personne n’est ni Alexandre Djouhri ni Ziad Takieddine, les deux principaux intermédiaires dans cette affaire.



Saïf al-Islam Kadhafi déclare avoir « catégoriquement refusé » toutes ces demandes. RFI n’a pas pu vérifier de manière indépendante ses affirmations. L’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel mentionne plusieurs cas de pression exercés sur des témoins dans le cadre de cette affaire.



Interrogé par RFI sur ces déclarations, l’avocat de Nicolas Sarkozy, Maître Christophe Ingrain, les qualifie de « non seulement fantaisistes, mais également très opportunistes ». Il souligne que ces accusations émergent alors que le procès vient de commencer et qu’elles proviennent d’une personne qui, depuis dix ans, avance des allégations sans fondement. « Depuis dix ans, il promet de fournir des documents qui corroboreraient ses accusations. À ce jour, rien n’a été remis à la procédure. Pour moi, ces déclarations relèvent de rodomontades sans importance », ajoute-t-il.

Souha al-Bedri, contactée par RFI, dément avoir transmis un tel message à Saïf al-Islam en 2021, affirmant que c’est « absolument faux ». Elle précise que Nicolas Sarkozy a été son avocat dans les années 80 et qu’elle a soutenu sa candidature avant de se distancier de lui.
Hannibal Kadhafi, interrogé par l’intermédiaire de son avocat, confirme l’existence de la proposition faite par Noël Dubus en 2022.



Cinq millions de dollars en jeu ?



Au cours de son échange avec RFI, Saïf al-Islam Kadhafi évoque également son rôle présumé dans le financement libyen de la campagne de Sarkozy. Il affirme que l’ancien président a reçu 2,5 millions de dollars de la Libye pour financer sa campagne électorale de 2007, en échange de la conclusion d’accords et de projets en faveur de la Libye. Une seconde somme de 2,5 millions de dollars aurait également été remise au clan Sarkozy, en contrepartie de la fin des poursuites liées à l’attentat contre le DC10 d’UTA en 1989, qui avait causé la mort de 170 personnes, dont 54 Français.



Saïf al-Islam Kadhafi prétend avoir supervisé la transmission de ces fonds en liquide, affirmant que les valises d’argent ont été remises à Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Sarkozy. Il précise que l’argent a été transmis par Béchir Saleh, l’ancien argentier de Kadhafi, par l’intermédiaire d’Alexandre Djouhri. Selon lui, cet argent aurait ensuite été déposé sur un compte bancaire à Genève.



Kadhafi soutient que 5 millions de dollars en espèces ont été transmis à Nicolas Sarkozy. Il raconte une anecdote célèbre, rapportée par Béchir Saleh, où Claude Guéant aurait eu des difficultés à fermer une valise pleine de dollars, au point de devoir monter dessus pour y parvenir. Claude Guéant continue de nier toute implication.



Cette anecdote avait déjà été mentionnée par Saïf al-Islam Kadhafi dans son témoignage écrit de 2018 et figure dans l’ordonnance de renvoi de l’affaire. Dans ce témoignage, il affirmait que lors d’une rencontre en octobre 2005 à Tripoli, Sarkozy et Kadhafi avaient discuté du soutien financier à la campagne présidentielle française, se traduisant par un versement de 2,5 millions d’euros. Les juges ont noté que Saïf al-Islam Kadhafi avait confirmé que Claude Guéant était dépêché sur place pour recevoir l’argent.



Kadhafi affirme également que Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, a contacté Abdallah Senoussi, l’ancien ministre de l’Intérieur libyen, lors de sa visite en Libye en 2005, lui promettant de retirer son nom de la liste d’Interpol s’il était élu président. Kadhafi assure que des enregistrements de cette conversation existent et sont toujours en possession de Senoussi, et que cela a été rapporté au juge Tournaire en 2018.



À plusieurs reprises, des dignitaires libyens ont affirmé que des enregistrements et documents existent, mais jusqu’à présent, la justice française n’a eu accès à aucun d’entre eux. Saïf al-Islam Kadhafi avait déjà évoqué cette affaire de financement présumé en mars 2011 lors d’un entretien avec Euronews et dans une conférence de presse à Tripoli avant la chute du régime libyen, réclamant alors la restitution de l’argent à la Libye.



L’ordonnance de renvoi met en lumière la complexité des circuits d’acheminement d’argent et l’implication de plusieurs acteurs au sein du régime libyen dans ces transferts. Elle décrit un dispositif présumé qui va au-delà de la version présentée par Saïf al-Islam Kadhafi.

Une vengeance objective ?


Concernant les allégations de financement en espèces, Maître Christophe Ingrain, l’avocat de Nicolas Sarkozy, les qualifie d‘« affirmations totalement fantaisistes ». Il souligne que ces accusations ne reposent sur rien et émanent d’une personne qui a tout perdu lors du printemps arabe et de l’intervention de l’OTAN en Libye, intervention qui a été initiée par Sarkozy. « Nous sommes clairement dans le cadre d’une vengeance objective », déclare-t-il.



En ce qui concerne l’affaire du DC10, présentée comme une contrepartie demandée par les Libyens, Ingrain rétorque que c’est « encore une fois faux et sans fondement ». Il explique que la justice française ne fonctionne pas ainsi et que les mandats d’arrêt délivrés par une cour d’assises ne peuvent être annulés par quiconque. Le seul moyen d’y mettre fin est que les personnes concernées se présentent et soient jugées.



Pour l’avocat, « depuis dix ans, on promet des documents qui ne sont jamais remis, car ils n’existent pas. Les soi-disant paiements n’ont jamais été effectués, et les prétendues contreparties n’ont jamais été promises. Tout cela n’est que du vent ». Me Ingrain conclut qu’il n’y a rien de nouveau dans les déclarations de Kadhafi, qui ne changent rien à la situation.



Depuis le début du procès le 6 janvier 2025, Nicolas Sarkozy maintient qu‘« aucun centime libyen » n’a financé sa campagne présidentielle de 2007. « Je n’en ai jamais eu besoin », assure-t-il, se déclarant victime de « dix années de calomnies ». À la barre, il a lancé : « J’aimerais qu’enfin, si quelqu’un a le moindre élément, qu’il me le donne ! C’est épuisant de devoir répondre à des allégations qui ne reposent sur rien ! »

Thom Biakpa

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