La capitale économique du Bénin s’est réveillée sous haute vigilance ce dimanche 7 décembre, après une tentative de coup d’État rapidement neutralisée par les forces de sécurité. En quelques heures, une douzaine de militaires ont été interpellés, parmi lesquels se trouveraient les auteurs présumés de l’opération.
Selon plusieurs sources militaires et sécuritaires, toutes les personnes arrêtées appartiennent à l’armée, hormis un individu radié depuis quelque temps déjà. Les versions divergent légèrement sur le nombre exact d’interpellations : certaines évoquent 13 suspects, d’autres “une douzaine”, mais toutes confirment que les principaux acteurs du putsch manqué figurent parmi eux.
Un réseau encore en cours de démantèlement
D’après une source sécuritaire, les enquêtes se poursuivent pour mesurer l’étendue de la cellule à l’origine de la tentative de déstabilisation. Les autorités cherchent également à sécuriser les sites sensibles de Cotonou, tandis que les premières analyses laissent penser à une opération coordonnée mais rapidement mise en échec.
Un Bénin secoué, mais déterminé à préserver sa stabilité
L’épisode surprend dans un pays longtemps perçu comme l’un des plus stables de la région ouest-africaine. Cette tentative de putsch vient rappeler la fragilité de cet équilibre, dans un contexte régional marqué par une série de coups d’État depuis plusieurs années.
Le président Patrice Talon, visé par l’opération, est sain et sauf, indiquent des sources officielles.
Ambassade américaine : services suspendus
La soirée reste marquée par une certaine confusion. L’ambassade des États-Unis à Cotonou a annoncé la suspension temporaire de ses services consulaires notamment les visas, les passeports et autres rendez-vous — à partir du lundi 8 décembre, invoquant la situation encore incertaine.
Thom Biakpa




