Au Cameroun, des vidéos de deux policières en pleins ébats sexuels ont fuité et font le tour de la Toile/ Wikimédia
Un scandale sexuel vient de secouer la police nationale camerounaise, suite à la fuite de vidéos compromettantes mettant en scène deux policières. Le délégué général à la Sûreté nationale a réagi rapidement en suspendant plusieurs responsables impliqués dans cette affaire.
Le 29 juillet 2025, trois fonctionnaires de police ont été suspendus de leurs fonctions. Parmi eux, le commissaire divisionnaire Josué Ossomo, qui a perdu son poste de délégué régional de la Sûreté nationale du Centre. Les suspensions touchent également l’officier de police de deuxième grade Christelle Eboa ainsi qu’une autre fonctionnaire, commissaire de police.
Les mesures conservatoires ont été prises à la suite de la diffusion d’une vidéo dans laquelle les deux femmes sont filmées dans des positions compromettantes, en tenue d’Adam, dans le bureau du commissaire divisionnaire. Selon des témoignages, les images auraient été capturées par le commissaire lui-même.
Ce scandale a suscité une onde de choc au sein de la communauté des internautes, qui se sont empressés de relayer les vidéos. La situation met en lumière des comportements inappropriés au sein des bureaux administratifs, soulignant l’importance de renforcer l’éthique dans les services publics, ainsi que dans la société camerounaise en général.
À la délégation régionale de la Sûreté nationale du Centre, le commissaire Armand Abena a été désigné pour prendre les rênes à titre intérimaire. Les autorités policières envisagent de mener des enquêtes approfondies afin d’établir les responsabilités et d’appliquer des sanctions supplémentaires si nécessaire.
Il est à noter que les deux actrices de cette scène se trouvent également sous le coup de la loi pénale camerounaise, qui criminalise l’homosexualité. Elles risquent des peines d’emprisonnement allant de six mois à cinq ans, mettant ainsi en exergue un contexte juridique particulièrement sensible.
Ce scandale remet en question non seulement la conduite des membres de la police nationale, mais également la nécessité d’une réflexion plus large sur la moralité et l’éthique au sein des institutions publiques au Cameroun.
Thom Biakpa