La campagne électorale en vue de la présidentielle au Ghana s’est déroulée dans une ambiance conviviale / Photo: AP
Le Ghana se prépare à entrer dans un moment décisif, avec plus de 18,7 millions d’électeurs attendus aux urnes le 7 décembre, pour élire leur prochain président parmi 13 candidats et choisir les 276 députés de la nouvelle législature. La campagne électorale s’est déroulée sous une surveillance sécuritaire rigoureuse, sans incidents notables, témoignant de la stabilité du processus démocratique.
L’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, à la tête du Forum des anciens chefs d’État d’Afrique de l’Ouest, suit de près le déroulement des élections. Il a exprimé son souhait que le Ghana maintienne son héritage démocratique exemplaire, déclarant : « Nous espérons que le Ghana organisera des élections exemplaires, renforçant ainsi son statut de modèle démocratique en Afrique. Il est essentiel que le pays préserve cette réputation en garantissant un processus électoral pacifique, transparent et crédible. Nous sommes convaincus que ces élections ne dérogeront pas à cette norme et refléteront les valeurs démocratiques qui caractérisent le Ghana. »
Les deux principaux candidats en lice pour la présidence sont issus des partis historiques : le Nouveau Parti Patriotique (NPP) et le Congrès Démocratique National (NDC). Le vice-président sortant, le Dr Mahamudu Bawumia, représente le NPP, tandis que l’ancien président John Dramani Mahama, qui a exercé de 2012 à 2017, aspire à un retour au pouvoir sous la bannière du NDC, le principal parti d’opposition.
Les candidats ont centré leur campagne sur les défis économiques pressants auxquels le Ghana est confronté. Parmi leurs promesses figurent des engagements fermes à lutter contre la corruption, à améliorer la gouvernance et à promouvoir une économie circulaire, visant ainsi à encourager un développement durable pour le pays.
Alors que le jour du scrutin approche, l’attention se tourne vers la capacité du Ghana à organiser des élections qui non seulement respecteront les normes démocratiques, mais renforceront également la confiance du peuple dans ses institutions.
Thom Biakpa