Les 8 et 9 février, les chefs de la diplomatie du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée se sont réunis à Ouagadougou dans la capitale du Burkina Faso, pour renforcer leurs liens d’amitié, de fraternité, de solidarité et de coopération.
Plusieurs sujets d’importance majeure ont été abordés.
Il s’agit notamment des processus de transition en cours devant conduire au retour à l’ordre constitutionnel dans les trois pays, de la promotion de la bonne gouvernance et de la mutualisation des moyens pour relever les défis économiques et humanitaires, de l’approvisionnement en hydrocarbures et en énergie des trois pays, et également de la formation professionnelle.
Un autre objectif nécessaire à la satisfaction des besoins de ces pays a été évoqué :
celui de la suppression des frontières coloniales entre les trois pays.
Cela passera d’une part, par l’extension du transport du port de Conakry au Burkina Faso via le Mali, et d’autre part, par la mobilisation des ressources pour la construction des routes internationales et de la voie ferrée reliant ces trois pays.
Cette liste ambitieuse énoncée par les différents chefs d’états malien, burkinabé et guinéen est censée permettre non seulement de développer les villes et de redynamiser de façon considérable le commerce, mais aussi de répondre aux différentes aspirations des populations de leurs pays respectifs.
Pour faciliter ces démarches, les Chefs des délégations ont noté la nécessité de mettre en place et d’institutionnaliser un cadre permanent de concertation entre les trois pays afin de permettre le renforcement de la solidarité.
Par ailleurs, ces derniers ont relevé la nécessité de conjuguer les efforts et ceux des pays de la sous-région et de la région pour faire face à la lutte contre l’insécurité dans la bande Sahélo saharienne.