La banque mondiale est l’une des principales sources de financements pour les pays en voie de développement. Elle a pour objectif de lutter contre la pauvreté, d’accroître la prospérité partagée et de promouvoir un développement durable.
Depuis 1944, elle a financé plus de 12000 projets de développement via des prêts, des crédits et des dons.
Elle s’est engagée en janvier dernier à financer le lancement du projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) au Congo, à hauteur de 100 millions de dollars sur une durée de cinq ans, soit 55 milliards de FCFA.
La digitalisation, visant à transformer des processus traditionnels, des objets, des outils ou encore des professions par le biais de technologies digitales, permettra de redynamiser les services publics au Congo, d’augmenter la productivité, de faciliter la communication ainsi que l’analyse des données.
Cette innovation de grande envergure, comme le précise Seck Mangouani Francis, coordonnateur du PATN aura pour mission d’ « accroitre l’accès des populations mal desservies à l’internet haut débit et d’améliorer les capacités du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique. »
Selon le gouvernement, la digitalisation et les avancées technologiques sont nécessaires pour réduire la pauvreté et les disparités sociales mais aussi pour satisfaire les besoins de développement socio-économique au Congo.
En plus de ce financement reçu par la banque mondiale, le Congo s’apprête à recevoir un don de 15 millions d’euros (10 milliards de FCFA) de la part de l’Union européenne (UE).
Il a également consenti un prêt d’une valeur de 25 millions d’euros (plus de 16 milliards de FCFA) avec la Banque européenne d’investissement (BEI).
Tous ces financements constituent un programme ambitieux, qui pourrait sur le long terme, restaurer l’équilibre de l’économie congolaise, en récession prolongée depuis 2015 du fait d’une succession de crises.