Jean-Louis Billon, né en 1964 à Bouaké, en Côte d’Ivoire a fait ses études primaires et secondaires à Abidjan, ensuite, est parti poursuivre ses études en France, où il a passé un Master en Droit à l’Université de Montpellier puis un diplôme à l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (l’IHEDN). Il s’est également rendu aux Etats-Unis pour perfectionner son anglais et passer une Maîtrise des Affaires Internationales à l’université de Floride à Miami.
En 1995, il est revenu en Côte d’Ivoire comme Secrétaire Général à la SIFCA pour finalement devenir Directeur Général du groupe en 2000. Après la mort de son père, Pierre Billon, Jean-Louis Billon lui a succédé comme Président du Conseil d’Administration de SIFCA et de SIFCOM en décembre 2001.
Depuis 2001, la carrière en Jean-Louis Billon s’affirme. En 2001, il a été élu maire de Dabakala, ville du nord de la Côte d’Ivoire et en 2002, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, Vice-Président de la Chambre Régionale de l’UEMOA et également Vice-Président pour l’Afrique de l’Ouest de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones. Il joue un rôle dynamique au sein de la vie économique en Côte d’Ivoire, notamment en matière d’investissements et d’affaires.
Il s’investit davantage à partir de 2012 dans la politique ivoirienne et devient ministre du Commerce. Après avoir quitté son poste de ministre en 2017, il abandonne le parti présidentiel pour rejoindre son parti politique actuel, le PDCI-RDA. En 2021, il est élu député de Dabakala, ville d’origine de son père.
En octobre 2021, l’actionnaire de SIFCA, géant de l’agroalimentaire a exprimé sa volonté d’être candidat à la présidentielle 2025, volonté qu’il renouvelle en début janvier 2023.
Pour Jean Louis Billon, une nouvelle génération de politiciens arrivera d’ici 2025 en Côte d’Ivoire. Ce dernier serait favorable à ce que la limitation d’âge pour devenir président soit ramenée à l’âge de 75 ans comme en 2016.
Selon lui, il serait temps que cette nouvelle génération prenne ses responsabilités et que les présidents Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, bien qu’ils aient fait leur combat politique laissent la place à de nouvelles personnes.
Jean-Louis Billon se penche sur le « vrai développement » de la Cote d’Ivoire et décrit des problèmes d’accès à l’eau potable, d’assainissement, de mauvaise gouvernance et de croissance économique : « Nombreuses sont les villes et les régions qui sont mal gérées. »
Bien qu’étant acteur du progrès économique dont bénéficie le pays depuis quelques années, il continue de croire que le meilleur reste à venir et que cette croissance, pourrait être décuplée.
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