Le Mouvement du 23 mars (M23) est un groupe rebelle qui est apparu en 2012 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Il était composé principalement d’anciens rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), un autre groupe rebelle qui avait signé un accord de paix avec le gouvernement congolais en 2009.
Il a pris les armes contre le gouvernement congolais en raison de ce qu’il considérait comme une violation de l’accord de paix de 2009, notamment en ce qui concerne l’intégration des anciens combattants du CNDP dans les forces armées congolaises. Le groupe a également accusé le gouvernement de corruption et de mauvaise gestion.
Le M23 a rapidement pris le contrôle de certaines zones de l’est de la RDC, notamment la ville de Goma en novembre 2012.
Cela a conduit à une intervention internationale, notamment de la MONUSCO, pour rétablir l’autorité du gouvernement congolais.
L’Angola a joué un rôle important dans la lutte contre le M23 en République démocratique du Congo (RDC). En 2013, l’Angola a rejoint les forces de maintien de la paix de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) pour aider à combattre le M23 et d’autres groupes armés dans l’est de la RDC.
Le parlement angolais par les voix d’environ 178 législateurs, a récemment approuvé le déploiement de jusqu’à 500 soldats en République démocratique du Congo pour une durée d’un an.
L’objectif sera d’une part, de superviser le processus de dissolution, de désarmement et de réintégration des forces du M23, sans impliquer d’opérations de combat et d’autre part de sécuriser les zones où se trouvent les membres du M23 et à protéger les observateurs du cessez-le-feu.
Le M23, qui avait été inactif pendant plusieurs années, a repris vie fin 2021 et a pris le contrôle de vastes territoires dans la province du Nord-Kivu, avant d’avancer sur la ville de Goma. Le président angolais Joao Lourenço a joué un rôle de médiateur dans le conflit, mais le dernier cessez-le-feu qu’il a négocié a échoué peu de temps avant son entrée en vigueur.
D’autres pays, dont le Kenya, l’Ouganda et le Burundi, ont également déployé des troupes dans l’est de la RDC pour aider à mettre fin à la violence des milices. Le conflit en question a impliqué neuf pays africains au total, et a failli déchirer la plus grande nation d’Afrique subsaharienne.
Plusieurs actions peuvent être envisagées pour lutter contre les effets du M23 en RDC.
Le gouvernement pourrait renforcer les forces de sécurité congolaises et leur fournir une formation adéquate pour lutter efficacement contre les groupes armés et promouvoir le dialogue et la réconciliation entre les différentes communautés en RDC.
La communauté internationale quant à elle, peut aider à lutter contre l’impunité en poursuivant les responsables de crimes contre l’humanité et les crimes de guerre.