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mercredi, décembre 24, 2025
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Guinée-Bissau : Sous pression internationale, la junte libère six figures de l’opposition un mois après le putsch

Un mois après la prise du pouvoir par l’armée, les autorités militaires de Guinée-Bissau ont procédé à la libération de six figures de l’opposition, un geste soigneusement mis en scène alors que l’isolement diplomatique du pays s’accentue. Cette décision, annoncée mardi 23 décembre, intervient dans un climat de méfiance persistante et ne dissipe pas les inquiétudes sur l’avenir du processus démocratique.

Selon un communiqué du haut commandement militaire, ces libérations viseraient à démontrer la volonté de la junte de favoriser un retour progressif à l’ordre constitutionnel. Les six opposants concernés, tous proches de Domingos Simões Pereira, leader du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), avaient été arrêtés dans les jours qui ont suivi le coup d’État du 26 novembre. Le PAIGC, formation emblématique de la vie politique bissau-guinéenne, demeure au cœur de l’opposition au régime militaire.

Le putsch avait brutalement interrompu un processus électoral déjà marqué par de fortes tensions. À la veille de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle et des législatives, l’armée avait renversé le président sortant Umaro Sissoco Embalo, suspendant l’ensemble du processus. Fernando Dias, candidat de l’opposition affirmant avoir remporté le scrutin présidentiel, s’est depuis réfugié à l’ambassade du Nigeria, où il bénéficie de l’asile diplomatique.

Si la junte parle d’apaisement, plusieurs figures majeures de l’opposition restent toutefois derrière les barreaux. Domingos Simões Pereira, arrêté le jour du coup d’État, demeure en détention, tout comme d’autres responsables politiques, ce qui alimente les critiques sur le caractère partiel et stratégique de ces libérations.

Cette initiative intervient alors que la pression régionale s’intensifie. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a clairement averti qu’elle pourrait imposer des sanctions ciblées contre les acteurs entravant le retour à un régime civil. Une délégation sénégalaise de haut niveau s’est également rendue à Bissau pour plaider en faveur de la libération des prisonniers politiques, signe de l’inquiétude des pays voisins face à l’instabilité persistante.

Sur le plan institutionnel, la transition annoncée reste contestée. Après avoir quitté le pays, l’ancien président Umaro Sissoco Embalo a laissé place à une junte qui a désigné le général Horta N’Tam, l’un de ses proches, pour diriger une transition d’un an. Une décision qui suscite des doutes quant à l’indépendance réelle du pouvoir de transition.

Habituée aux crises politiques et aux interventions militaires, la Guinée-Bissau se retrouve une nouvelle fois à la croisée des chemins. La libération de quelques opposants marque peut-être une inflexion tactique du régime, mais elle ne constitue pas encore une garantie de retour durable à la stabilité institutionnelle.

Thom Biakpa

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