Les 21 et 22 septembre, les décideurs africains se sont réunis aux États –Unis sous l’impulsion de l’Union africaine, de l’Onu et du label Global Africa Business Initiative (GABI), une organisation consacrée au développement des affaires sur le continent. Plusieurs chantiers ont été examinés pour être réalisés.
En deux jours, les participants à cette rencontre de haut niveau ont exposé sur les grands travaux à exécuter ainsi que les mécanismes d’octroi de financements envisagés par les États appuyés par les bailleurs de fonds.
Coordonnée par l’Union africaine et l’Assemblée générale des Nations Unies, la conférence a rassemblé les dirigeants du continent, les responsables de l’Onu, les vedettes du sport et de la culture, les intellectuels, les experts et les investisseurs.
Les filières du commerce, de la production et la transformation des richesses minières, l’agroalimentaire, la croissance énergique, la résolution de la pénurie d’eau et bien d’autres aspects du progrès, ont été au centre des préoccupations des intervenants.
La GABI a examiné la place de l’Afrique sur le marché international. Elle jouera le rôle d’intermédiaire entre les États et les principaux financiers afin d’équilibrer les bénéfices des différents partenaires. Au cours des échanges, le président de la RDC Félix Tshisekedi a incité les bailleurs de fonds à investir dans son pays selon ses orientations.
« La RDC a décidé de faire de la transformation locale une priorité. Nous sommes lassés de toujours servir de terre d’extraction, de voir nos minerais et ressources naturelles partir vers d’autres cieux où on irait les transformer. Nous voulons le faire localement en développant des chaines de valeur… C’est en venant maintenant que vous vous retrouverez demain gagnants à nos côtés », a-t-il déclaré.
Dans un environnement d’hyper connectivité des personnes grâce au digital, les questions sur le perfectionnement du secteur numérique ont été également abordées. Il s’agira d’accompagner les start-ups qui travaillent dans ce sens.
L’avenir de la jeunesse africaine, ses actions pour l’évolution du continent et son apport dans les secteurs d’une économie rentable, ont animé les tables rondes et les débats au cours desquels les idées ont abouti à l’encadrement du secteur informel qui constitue un atout économique pour les États du continent. Les négociations vont se poursuivre avec pour intérêt la réalisation des projets retenus lors des interactions.
Tchuisseu Lowé
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