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vendredi, mai 9, 2025
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Mali : La Transition suspend les activités des partis politiques face à la contestation

Alors que Bamako bruissait de rumeurs de nouvelles manifestations ce 9 mai, les autorités de la transition ont suspendu l’activité des partis politiques/ Maliweb.net

Le président de la Transition malienne, Assimi Goïta, a annoncé ce mercredi 7 mai la suspension « jusqu’à nouvel ordre » des activités des partis politiques sur l’ensemble du territoire national, invoquant des raisons d’ordre public. Cette mesure, qui s’applique également aux associations et à toute organisation à caractère politique, intervient dans un contexte de tensions croissantes et de contestation populaire.


Cette décision a été prise moins d’une semaine après le début d’un mouvement de contestation inédit, alors qu’un rassemblement était prévu pour le 9 mai sur la place de l’Indépendance à Bamako. Les autorités de transition ont rendu cette information publique par le biais d’un communiqué diffusé sur la télévision d’État ORTM, à l’issue d’un Conseil des ministres.


La suspension des activités politiques revient de facto à interdire le rassemblement, au cours duquel les partis d’opposition prévoyaient d’appeler les Maliens à s’opposer à la dissolution des partis politiques, au maintien des militaires au pouvoir sans élections depuis cinq ans, ainsi qu’à dénoncer le non-respect de la Constitution, les « taxes injustes » et les coupures de courant récurrentes.

Une réaction prévisible mais déterminée


Les partis politiques s’attendaient à cette mesure et avaient exprimé leurs craintes ces derniers jours. En réponse, la commission d’organisation du rassemblement a annoncé son intention de saisir la justice pour demander l’annulation immédiate de cette suspension, bien que les chances de succès semblent minces, surtout à l’approche de la date prévue pour le rassemblement.

Les organisateurs avaient déjà anticipé une éventuelle interdiction, déclarant qu’ils annuleraient le rassemblement pour éviter toute escalade de violence. Ils ont également évoqué des « plans B et C », visant à étendre le mouvement à l’intérieur du pays et à rallier d’autres acteurs de la société civile. Cependant, cette suspension interdit désormais toute réunion de nature politique, rendant la situation encore plus tendue.


Certains leaders de la contestation, contactés par RFI, ont réagi avec détermination. Un chef de parti a déclaré : « C’était prévisible, ils ne nous laissent plus d’autre choix que d’avancer. » Un ancien ministre a également promis d’adapter leur stratégie, interprétant cette suspension comme un signe de « fébrilité » et de « panique » de la part des autorités. « On ne peut indéfiniment gouverner par la peur et les intimidations. Lorsque le peuple malien refuse et se lève, plus rien ne peut l’arrêter », a-t-il ajouté.


Des accusations d’illégalité et un appel à l’élection


Un autre chef de parti a qualifié cette décision d’illégale, affirmant qu’elle visait à éviter une manifestation qui s’annonçait massive et potentiellement humiliante pour le gouvernement. Selon lui, « les Maliens veulent des élections », même parmi ceux qui avaient initialement soutenu les militaires et qui se sentent désormais trahis.


Cependant, le volontarisme affiché par ces opposants pourrait se heurter à des risques d’arrestation ou d’enlèvements extra-judiciaires, des pratiques largement observées depuis le début de la Transition. Il est donc difficile de prédire si cette suspension va renforcer ou étouffer la dynamique de contestation qui émerge.


L’année dernière, les autorités de transition avaient déjà suspendu les activités politiques pendant trois mois, et onze dirigeants politiques avaient été emprisonnés pendant plus de cinq mois pour avoir tenté de se réunir dans un cadre privé. Cette nouvelle suspension soulève des inquiétudes quant à l’avenir de la démocratie et des droits civiques au Mali, alors que le pays continue de naviguer dans une période d’incertitude politique.

Thom Biakpa

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