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lundi, octobre 20, 2025
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Mali : Les jihadistes du Jnim imposent le port du voile aux femmes dans les transports publics

Au Mali, les djihadistes du Jnim ont décidé d’imposer le port du voile aux femmes dans les transports publics / AP

Le groupe jihadiste Jnim (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), affilié à al-Qaïda, continue d’imposer sa loi sur les routes du Mali. Dernière exigence en date : le port obligatoire du voile pour toutes les femmes voyageant à bord des transports en commun. Une mesure qui suscite à la fois peur, colère et résignation dans un pays où l’État peine à garantir la sécurité de sa population.

Une nouvelle pression sur les femmes maliennes

Dans un contexte déjà marqué par une grave pénurie de carburant due à un blocus imposé par le Jnim depuis un mois et demi, les jihadistes ont franchi un nouveau cap. Le vendredi 17 octobre, ils ont officiellement édicté plusieurs règles destinées à régir les déplacements sur les routes maliennes. Parmi elles, l’obligation pour les femmes de porter le voile dans les transports publics.

Pour certaines femmes, cette nouvelle directive est inacceptable. Une habitante de Bamako, vendeuse de vêtements et voyageuse régulière pour son commerce, confie : « Non, les djihadistes ne peuvent pas me faire changer. Ils ne peuvent pas changer mes habitudes ! » Musulmane pratiquante, elle affirme ne porter le voile que pour la prière. « Je n’ai pas peur : Dieu est plus grand que les jihadistes. Je ne porterai pas le voile », affirme-t-elle avec conviction.

Peur et résignation dans la population

Mais pour d’autres, le risque est trop grand. Un père de famille témoigne de la peur qui s’est installée : « J’ai très peur. S’ils nous disent qu’il faut faire cela, nous sommes dans l’obligation de le faire. » En cas de voyage avec sa femme, il dit n’avoir d’autre choix que de lui demander de se voiler. « Le gouvernement n’a pas les moyens de nous protéger. Si je ne le fais pas, je mets sa vie en danger. »

Ce dilemme illustre bien la situation dans de nombreuses régions du Mali, où la présence de l’État est quasi inexistante. Des centaines de villages, notamment dans le centre du pays, vivent déjà sous la coupe du Jnim. Pour éviter les représailles et pouvoir poursuivre leurs activités agricoles ou pastorales, les habitants sont contraints de passer des accords tacites avec les jihadistes. En retour, ils doivent se soumettre à un ensemble de règles : port du voile pour les femmes, pantalons courts pour les hommes, fermeture des écoles publiques, imposition de pratiques religieuses strictes.

Un silence des autorités

Au-delà de la question vestimentaire, les nouvelles directives imposées aux compagnies de transport vont plus loin : interdiction de collaborer avec les forces de sécurité, obligation de dédommager en cas d’accident matériel ou animal. Ces injonctions traduisent la volonté du Jnim d’étendre son autorité sur les voies de communication et d’affaiblir davantage l’influence de l’État.

Pourtant, depuis l’annonce de ces mesures, ni les autorités de transition maliennes ni l’armée n’ont officiellement réagi. Ce silence des institutions ne fait qu’alimenter un sentiment d’abandon parmi la population, qui se retrouve seule face à la montée en puissance des groupes armés.

Entre résistance et survie

Face à cette réalité, les Maliennes oscillent entre résistance symbolique et adaptation forcée. Certaines refusent de céder, par principe ou par foi. D’autres se résignent, conscientes que le simple fait de voyager sans se conformer à ces règles peut leur coûter la vie.

Ce nouvel épisode met en lumière la détérioration continue de la situation sécuritaire au Mali, ainsi que l’ampleur du contrôle territorial et social exercé par les groupes jihadistes. Dans ce contexte, le silence des autorités sonne comme une absence d’alternative pour des citoyens pris au piège entre la peur et la foi.

Thom Biakpa

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