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mardi, octobre 7, 2025
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Présidentielle au Cameroun : L’opposition se fragilise face à Paul Biya

De gauche à droite, Maurice Kamto, Akere Muna, Olivier Bilé et Cabral Libii / JA

Avec l’ouverture de la campagne électorale au Cameroun ce samedi 27 septembre 2025, le pays se prépare à un scrutin présidentiel qui s’annonce crucial. Paul Biya, président sortant et figure emblématique du paysage politique camerounais, brigue un huitième mandat à l’âge de 92 ans. Cependant, l’opposition, bien que désireuse de renverser le régime en place, se présente divisée et affaiblie, ce qui pourrait compliquer ses chances face à un chef d’État en quête de légitimité.

Une lutte inégale contre le président Biya

Depuis son accession à la présidence en 1982, Paul Biya a maintenu un contrôle quasi total sur la politique camerounaise. Sa longévité au pouvoir lui confère une expérience et une notoriété qui peuvent être perçues comme des atouts lors des élections. Dans un contexte où la population exprime un ras-le-bol croissant face aux difficultés économiques et sociales, Biya tente de capitaliser sur ses projets d’infrastructure et d’amélioration des services publics pour séduire les électeurs.

Cependant, l’opposition se heurte à des obstacles majeurs. Maurice Kamto, principal leader de l’opposition et ancien candidat ayant contesté les résultats de l’élection de 2018, a été écarté de la course par la Commission électorale nationale (ELECAM). Son exclusion affaiblit considérablement la voix de l’opposition, qui peine à se rassembler autour d’un candidat unique. La division des partis d’opposition risque de fragmenter les votes et de permettre à Biya de se maintenir au pouvoir sans trop de difficultés.

Des candidatures multiples, mais peu de consensus

Initialement, 83 candidats avaient manifesté leur intention de participer à la présidentielle, mais l’ELECAM a réduit cette liste à 12 candidats. Parmi eux, Tchiroma Bakary, ancien ministre et candidat du Front pour le Salut national du Cameroun (FSNC), a été désigné comme “candidat consensuel” par certaines formations d’opposition. Cependant, il ne bénéficie pas encore du soutien de partis d’envergure, ce qui soulève des questions quant à sa capacité à mobiliser les électeurs.

Bello Bouba Maigari, président de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) et ancien Premier ministre, se présente également. Sa candidature vise à briser l’alliance qui l’a uni au parti au pouvoir pendant près de trois décennies. Toutefois, son passé politique et son lien avec le régime de Biya pourraient limiter son attrait auprès des électeurs en quête de changement.

Akere Muna, ancien président de l’Assemblée nationale, et Cabral Libii, un homme politique et journaliste, figurent également parmi les candidats. Cependant, l’absence d’un véritable leader charismatique capable de fédérer les voix de l’opposition laisse planer un doute sur leur capacité à rivaliser efficacement avec Biya.

Les défis socio-économiques comme toile de fond

Le Cameroun est confronté à des défis socio-économiques considérables. Près de 70 % de la population a moins de 35 ans, et plus de la moitié des Camerounais sont âgés de moins de 20 ans. Le pays souffre d’importantes inégalités économiques, avec près de 10 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté. Ces problèmes pourraient jouer en faveur de l’opposition, mais la division actuelle pourrait réduire leur impact.

Les jeunes, qui constituent une part importante de l’électorat, expriment une impatience croissante face à l’absence de solutions concrètes aux problèmes de chômage et de précarité. Si l’opposition parvient à s’unir autour d’un discours cohérent et à mobiliser cette jeunesse avide de changement, elle pourrait créer une dynamique favorable. Cependant, l’absence de consensus et la fragmentation des voix risquent de nuire à cette ambition.

Une élection déterminante mais incertaine

À l’approche de la présidentielle, l’opposition camerounaise se trouve à un tournant décisif. Si elle souhaite vraiment contester l’hégémonie de Paul Biya, elle doit surmonter ses divisions internes et proposer une alternative crédible aux électeurs. La campagne électorale qui s’ouvre sera déterminante pour l’avenir politique du Cameroun. Les semaines à venir seront cruciales pour voir si l’opposition réussira à s’unir et à capitaliser sur le mécontentement populaire, ou si Paul Biya continuera à régner sans partage sur le pays.

Thom Biakpa

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