London Escorts sunderland escorts asyabahis.org dumanbet.live pinbahiscasino.com sekabet.net www.olabahisgir.com maltcasino.net faffbet-giris.com asyabahisgo1.com www.dumanbetyenigiris.com pinbahisgo1.com sekabet-giris2.com www.olabahisgo.com maltcasino-giris.com faffbet.net betforward1.org www.betforward.mobi 1xbet-adres.com 1xbet4iran.com romabet1.com www.yasbet2.net www.1xirani.com www.romabet.top www.3btforward1.com 1xbet https://1xbet-farsi4.com بهترین سایت شرط بندی betforward
vendredi, mai 9, 2025
spot_img

RDC-Rwanda : Une déclaration de principes signée à Washington, entre espoir et méfiance

Le Rwanda et la RDC ont convenu de « créer un avant-projet d’accord de paix » d’ici le 2 mai/ AFP

Le 25 avril 2025, sous la médiation des États-Unis, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé à Washington une déclaration de principes, marquant une étape significative dans le processus de paix entre les deux nations. Bien que ce document ne constitue pas un accord de paix définitif, il établit un cadre pour un futur avant-projet d’accord, attendu pour le 2 mai.


Parmi les éléments clés de cette déclaration figure la reconnaissance mutuelle de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des deux pays. Ce point est particulièrement délicat, car Kinshasa considère le conflit actuel comme une agression extérieure. Des rapports d’experts de l’ONU évoquent la présence d’au moins 4 000 soldats rwandais sur le sol congolais depuis la résurgence du M23, une affirmation que Kigali dément. De son côté, le Rwanda accuse l’armée congolaise (FARDC) de collaborer avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé hostile à Kigali, tout en rappelant que son territoire a subi plus de trente attaques depuis 1997, dont plus de vingt depuis 2018.


La déclaration engage également les deux pays à ne plus soutenir de groupes armés non étatiques. Bien que ces groupes ne soient pas nommés, des experts identifient l’AFC-M23 pour le Rwanda et les FDLR pour la RDC comme les principales entités concernées.


Un autre point majeur de la déclaration concerne la coopération économique et minière. Kinshasa et Kigali souhaitent encadrer l’exploitation des ressources naturelles, renforcer la transparence et attirer des investissements mutuellement bénéfiques, notamment en provenance des États-Unis. L’objectif est de transformer l’économie régionale en s’appuyant sur des mécanismes déjà en place.


La déclaration prévoit également la facilitation du retour des déplacés et réfugiés, le Rwanda affirmant accueillir actuellement au moins 100 000 réfugiés congolais.


Si la reconnaissance de l’intégrité territoriale et l’engagement à ne pas soutenir des groupes armés semblent avantager la RDC, le Rwanda pourrait également tirer profit de cette déclaration. L’intégration de la question du commerce dans le secteur minier pourrait renforcer la position du Rwanda, qui dispose déjà d’une fonderie d’étain, d’une raffinerie d’or et d’une raffinerie de tantale, lui permettant d’accroître sa capacité à traiter localement des minerais stratégiques.

Les réactions à cette déclaration oscillent entre espoir et méfiance. Donald Trump, président des États-Unis, a salué cette avancée, évoquant une “grande nouvelle en provenance d’Afrique” et affirmant que des efforts sans précédent avaient été réalisés pour résoudre le conflit. Cette dynamique pourrait également faciliter l’accès de Washington à des régions minières stratégiques comme le Sud-Kivu.


Le Qatar, également impliqué dans le processus, a qualifié cette déclaration d’“avancée positive et importante” pour la stabilité de la région, insistant sur le respect mutuel de la souveraineté des deux nations.


Cependant, tous ne partagent pas cet optimisme. Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, a exprimé des réserves, rappelant la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui impose un cessez-le-feu immédiat, le retrait des forces rwandaises et la fin du soutien au M23. Pour lui, ces mesures doivent être appliquées sans conditions supplémentaires, et il met en garde contre les compromis insuffisants face à un conflit profondément enraciné, marqué par des crimes majeurs et une crise humanitaire sans précédent.


La question demeure : les engagements pris à Washington seront-ils respectés sur le terrain ? Représentent-ils une avancée réelle, capable d’ouvrir la voie à une désescalade durable entre deux voisins aux relations historiquement tendues ? Seul l’avenir pourra répondre à ces interrogations.

Thom Biakpa

About Author

Articles liés

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Nos Reseaux

35,600FansLike
52SubscribersSubscribe
- Advertisement -spot_img

Economie

POLITIQUE

SOCIETE