Après que le gouvernement tanzanien ait levé l’interdiction des meetings qui frappaient l’opposition depuis 2016, Tundu Lissu, leader de l’opposition tanzanienne a annoncé son retour d’exil en fin Janvier pour selon lui écrire un nouveau chapitre.
Ladite interdiction fut imposée par l’ancien président John Magufuli, décédé en Mars 2021.
C’est donc Samia Suluhu Hassan, actuelle Présidente de la Tanzanie qui la fit lever.
Cet acte fut salué par les formations politiques mais aussi par les organisations de défense des droits humains.
Après la levée de cette interdiction, Tundu Lissu, vice-président de Chadema, principal parti de l’opposition a annoncé qu’il reprendrait ses manifestations.
“Je suis convaincu que nous écrivons un nouveau chapitre cette année(…)2023 est une année importante pour notre pays”, a-t-il déclaré.
Pour rappel c’est après une tentative d’assassinat en 2017 que Tundu Lissu s’est retiré de son pays pour se réfugier en Belgique où il vivait depuis lors.
En 2020, il fut candidat à l’élection présidentielle contre John Magufuli élu pour la première fois en 2015.
Son mandat fut marqué par une répression des médias, de la liberté d’expression et de l’opposition politique. Il fut pour cette raison surnommé “le bulldozer”, son style étant jugé brutal et intransigeant. Tout ceci abîmait l’image de la Tanzanie, pôle de la stabilité démocratique en Afrique de l’Est.
Vice-présidente sous Magufuli, Samia Suluhu Hassan a marqué une rupture avec l’ère Magufuli. Elle essaie tant bien que mal de “réparer“ les erreurs de l’ex président. En plus de tendre la main à l’opposition, Samia Hassan a autorisé la réouverture des médias interdits.
Nous saluons déjà ces démarches entreprises et espérons qu’elles contribueront vivement à retrouver une Tanzanie démocrate et exemplaire !
Avis à tous les pays africains…