Débuté le samedi 18 Février, le 36ième sommet de l’Organisation des Nations Unies qui s’est tenu à Addis-Abeba en Éthiopie, a pris fin le lendemain.
Ordre du jour: paix et la sécurité en Afrique, accélération de la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine) et prise en fonction du nouveau président de l’Union Africaine.
Ce sont au total 55 chefs d’Etats qui y ont pris part et ont adopté des décisions, déclarations, résolutions et autres motions qui avaient été discutées au sein du Conseil exécutif de l’Union Africaine.
À ce sommet, pour le volet paix et sécurité en Afrique, l’Union a réaffirmé sa position quant aux changements de pouvoir jugés anticonstitutionnels parlant du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée.
Pour rappel ces pays avaient été suspendus de l’UA et de la CEDEAO suite à des coups d’Etats. Pour ce qui est de leur réintégration, elle n’est pas encore à l’ordre du jour. Néanmoins l’Union a affirmé se rendre disponible pour mobiliser d’avantages de ressources pour aider ces pays à faire face au fléau du terrorisme.
Au cours donc de ce sommet, tous les pays à l’exception de l’Érythrée ont adhéré au projet de la ZLECAF mais les discussions se situent au niveau du calendrier des réductions des droits de douane notamment pour les pays les moins développés.
Pour le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, la ZLECAF représente une voie véritable transformatrice vers la création d’emplois et de nouvelles sources de prospérité pour les africains.
La ZLECAF entend réunir 1,7 milliard de personnes et devenir le plus grand marché mondial en terme de population.
Comme autre point marquant de ce sommet, la présidence tournante de l’Union sera maintenant tenue par le Président Comorien Azali Assoumani pour une durée de 1 an. Il succède ainsi au Président sénégalais Macky Sall.