Selon des sources concordantes, l’institution en charge des élections a annoncé les résultats provisoires le vendredi 23 juin. Seuls 3% des votants se sont opposés à l’adoption de la nouvelle constitution. Un résultat qui réconforte le gouvernement, initiateur de ce projet.
Cette première victoire par voie démocratique des militaires au pouvoir montre les grandes lignes de la gouvernance d’Assimi Goïta. Avec un taux de participation chiffré à 39,40% par l’organe électoral en rapport au référendum du 18 juin, le Mali entre dans une nouvelle ère de sa politique.
L’ossature de la nouvelle constitution qui a fait l’objet de consultation populaire, présente des points essentiels tels que la laïcité de l’État, le renforcement de la décentralisation, le développement des langues nationales, la consolidation de la démocratie etc. Une réforme d’ores et déjà plébiscitée par une large majorité d’électeurs. « Le régime de Bamako est passé par plusieurs tumultes avec certains de ses partenaires sur le continent et même à l’extérieur. Aujourd’hui il s’agit de construire de