Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau / Photo : VNA/CVN
En Guinée-Bissau, le président de la république, Umaro Sissoco Embalo a annoncé, mercredi 11 septembre, à l’issue du conseil des ministres, qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat au terme deson quinquennat qui est d’ailleurs proche.
Selon le confrère RFI qui semble être dans le secret des dieux, Umaro Sissoco Embalo aurait arrêté la décision de ne pas se représenter à la magistrature suprême, au terme d’un conseil de famille en tête-à-tête avec son épouse. A en croire le média français, le président Bissau-Guinéen “ invoque le fait que, selon lui, et après avis de sa femme Dinisia Reis Embalo, il ne servait à rien de s’engager à nouveau dans un combat politique avec des homologues qui, de son point de vue, ne sont pas d’un niveau suffisant ”.
Morceau choisi des propos qu’il a tenus au micro du confrère sur le sujet : « Ces derniers jours, je revenais de voyage. Dans l’avion mon épouse m’interpelle : « Monsieur le Président, je crois que tu ne dois pas te présenter à la prochaine présidentielle. » Surpris, je lui demande pourquoi ? « Parce que tu ne mérite pas qu’on t’insulte autant. ». Après avoir mûrement réfléchi, le lendemain, je lui réponds ceci : « Vous avez raison, j’ai entendu vos conseils, je ne serai pas candidat en 2025 », parce que je ne veux pas me rabaisser au même niveau que ceux qui m’insultent », rapporte RFI.
Le chef de l’État Bissau-guinéen poursuivant, rassure toutefois : « Mais je peux vous garantir que ce ne sera ni Domingos Simoes Pereira, ni Nuno Nabiam ni Braima Camara qui me remplaceront. C’est une autre personne mieux que nous qui me remplacera. C’est ce que mérite la Guinée-Bissau », confie-t-il.
Umaro Siccoco Embalo rappelle malgré tout, qu’il ira jusqu’au bout de son actuel mandat avant la prochaine élection présidentielle de 2025. Il fait remarquer que “ le futur chef d’État devra faire preuve d’une plus grande honnêteté et d’un plus grand sérieux que la classe politique actuelle ”.
Pour de nombreux observateurs, cette déclaration du président Bissau-guinéen peut être perçue comme “ une pierre dans le jardin de ses principaux opposants, au premier rang desquels le président du Parlement dissous, Domingos Simoes Pereira”. Embalo à propos de ce dernier, a toujours nié sacapacité à diriger la Guinée Bissau.
Thom Biakpa