London Escorts sunderland escorts asyabahis.org dumanbet.live pinbahiscasino.com sekabet.net www.olabahisgir.com maltcasino.net faffbet-giris.com asyabahisgo1.com www.dumanbetyenigiris.com pinbahisgo1.com sekabet-giris2.com www.olabahisgo.com maltcasino-giris.com faffbet.net betforward1.org www.betforward.mobi 1xbet-adres.com 1xbet4iran.com romabet1.com www.yasbet2.net www.1xirani.com www.romabet.top www.3btforward1.com 1xbet https://1xbet-farsi4.com بهترین سایت شرط بندی betforward
mardi, novembre 11, 2025
spot_img

Nigéria : Violents affrontements entre Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest, près de 200 morts enregistrés

Au moins 200 combattants ont été tués dans de violents affrontements entre les groupes jihadistes Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), dans la région du lac Tchad, au nord-est du Nigéria. Ces combats, parmi les plus meurtriers entre les deux factions rivales depuis leur scission en 2016, témoignent de la persistance d’une lutte de pouvoir sanglante au cœur d’une région déjà dévastée par plus de quinze ans d’insurrection islamiste.

Un affrontement sans précédent près du lac Tchad

Les hostilités ont éclaté dimanche 9 novembre à Dogon Chiku, sur les rives du lac Tchad, selon plusieurs sources sécuritaires et locales citées par l’AFP. D’après un membre d’une milice pro-gouvernementale, environ 200 membres de l’ISWAP auraient trouvé la mort au cours de ces affrontements.

« Les combats ont été d’une intensité rare. Boko Haram n’a perdu que quatre hommes, tandis que plusieurs armes ont été récupérées sur les positions de l’ISWAP », a confié Babakura Kolo, milicien anti-jihadiste basé à Maiduguri, la capitale de l’État de Borno.

Un ancien membre repenti de Boko Haram, connu sous le prénom de Saddiku, a confirmé ce bilan, ajoutant qu’il s’agissait probablement du pire affrontement entre les deux groupes depuis le début de leurs rivalités.

Des vidéos obtenues par l’AFP montrent plusieurs corps sans vie flottant dans des pirogues ensanglantées. Une source des services de renseignement nigérians, qui suit de près la situation, a évoqué un bilan légèrement inférieur « plus de 150 morts » tout en qualifiant ces combats de « bonne nouvelle » pour les forces gouvernementales.

Boko Haram et l’ISWAP : des frères ennemis

Ces deux factions, issues de la même matrice jihadiste, s’affrontent régulièrement depuis leur rupture en 2016, née de divergences idéologiques et stratégiques.

L’ISWAP, qui a prêté allégeance à l’organisation État islamique, s’est imposée comme la branche la plus structurée et la mieux organisée du mouvement, tandis que Boko Haram, affaibli depuis la mort de son chef Abubakar Shekau en 2021, tente de conserver son influence autour du lac Tchad.

Après la mort de Shekau, de nombreux combattants ont rejoint l’ISWAP, tandis que d’autres se sont rendus aux autorités ou ont trouvé refuge sur des îles isolées du lac, aujourd’hui sous le contrôle du chef Bakura Buduma, successeur autoproclamé du fondateur de Boko Haram.

Depuis lors, les confrontations se multiplient entre les deux factions pour le contrôle des ressources du lac pêche, agriculture, élevage et commerce de bois qui constituent des sources vitales de financement et de subsistance.

Une guerre d’usure qui pourrait servir l’armée nigériane

Pour certains observateurs, cette rivalité sanglante pourrait, paradoxalement, affaiblir les deux groupes.

« Ces affrontements prolongés risquent d’épuiser leurs forces et d’ouvrir une fenêtre d’opportunité à l’armée nigériane », estime Khalifa Dikwa, expert indépendant et ancien professeur à l’université de Maiduguri. « Tant qu’ils se battent entre eux, la pression sur les populations civiles diminue. »

Un conflit toujours meurtrier après quinze ans d’insurrection

Depuis 2009, l’insurrection jihadiste a fait plus de 40 000 morts et déplacé près de deux millions de personnes dans le nord-est du Nigéria, majoritairement musulman. Les violences se sont également propagées aux pays voisins Niger, Tchad et Cameroun poussant ces États à former une force militaire régionale conjointe pour tenter d’enrayer la menace.

Malgré des succès militaires ponctuels, les groupes jihadistes conservent une forte capacité de nuisance dans les zones rurales et autour du lac Tchad, transformant cette région frontalière en l’un des foyers d’instabilité les plus dangereux du continent africain.

Thom Biakpa

About Author

Articles liés

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Nos Reseaux

35,600FansLike
52SubscribersSubscribe
- Advertisement -spot_img

Economie

POLITIQUE

SOCIETE