Au Bénin la police nationale a encore subi des pertes dans ses rangs après l’attaque du commissariat de Segbana au nord du pays/VOA
Dans la nuit du samedi 5 octobre, un commissariat à Segbana, situé à plus de 700 km au nord de Cotonou et près de la frontière avec le Nigeria, a été le théâtre d’une attaque violente. Selon des sources fiables, le bilan est tragique, avec trois policiers tués et un quatrième porté disparu. Des informations indiquent également qu’il y aurait eu des pertes parmi les assaillants, bien que leur nombre exact demeure à confirmer.
L’assaut a visé le poste frontalier de Wara, dans la région nord-est du Bénin, à proximité immédiate du Nigeria. Des sources sécuritaires, qui ont souhaité garder l’anonymat, rapportent que les assaillants ont également subi des pertes significatives.
Suite à l’alerte, des unités de commandos ont été rapidement déployées pour sécuriser la zone. Ces opérations ont abouti à l’arrestation d’un des assaillants, tandis qu’une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances entourant cette attaque.
Cet incident survient moins d’un mois après une autre attaque sur le commissariat de Kalalé, le 10 septembre 2025, qui, fort heureusement, n’avait pas causé de pertes humaines parmi les policiers. Il est à noter que Kalalé et Segbana ne sont séparées que par environ 85 km.
Abdel-Aziz Mossi, expert en radicalisation et en extrémisme violent, a récemment souligné que “ces organisations ciblent les institutions de l’État, et les commissariats, qui sont les plus nombreux sur le territoire, figurent en tête de liste de leurs cibles.” À ce jour, le gouvernement n’a pas émis de déclaration officielle concernant cette attaque, et aucune revendication n’a été faite.
Thom Biakpa