A Addis-Abeba les organisateurs de ce grand forum vont initier une collecte de fonds pour financer la recherche scientifique et le développement des secteurs prioritaires bénéfiques pour les populations. Les organismes internationaux et les autorités des États d’Afrique prendront part aux travaux.
« Les impératifs du développement durable en Afrique », thème choisi par les concepteurs du projet, s’avère une idée qui nécessite sa mise en pratique pour contribuer à la croissance économique des pays du continent.
Organisée par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la conférence a pour but de soutenir la recherche par les moyens financiers et de rendre concrets les résultats des spécialistes, afin que les populations puissent tirer profit de leurs intelligences.
Les recherches sur l’environnement, la santé, les énergies renouvelables, les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), l’agriculture, les industries, seront soumises à des experts pour l’évaluation et la validation des travaux en fonction de la pertinence des arguments exposés et des solutions proposées pour garantir la transformation dans ces domaines d’activités à développer.
Selon les organisateurs du forum, « La conférence rassemblera diverses parties prenantes, notamment des décideurs politiques, des experts en industrialisation, le secteur privé, des chercheurs et des jeunes, pour discuter des défis et des perspectives de l’industrialisation en Afrique, qui est nécessaire à la sécurité économique et au développement durables de l’Afrique ».
Pour l’économiste Dieudonné Essomba « Il s’agit d’une large et grande compétition ouverte aux esprits brillants africains qui doivent démontrer leurs capacités, leurs aptitudes à créer, à imaginer des concepts et stratégies d’industrialisation à tous les niveaux de manière à ce qu’elles puissent impacter les citoyens dans leur quotidien ».
Après la première phase de sélection des connaissances par le jury, il s’en suivra celle de l’implémentation sur le terrain des orientations proposées par les universitaires et chercheurs indépendants interpellés aux quatre coins du continent pour participer à ce programme d’envergure intellectuelle et économique. Une opportunité pour les pouvoirs publics de sélectionner les meilleurs projets et de les intégrer dans leurs plans de développement durable.
Tchuisseu Lowé