Situé dans le Sud-Est de l’Afrique, le Mozambique est l’un des pays les plus pauvres d’Afrique.
S’étendant sur 799 380 km2, il est soumis à un climat tropical et est très souvent victime de catastrophes naturelles : des inondations, des cyclones et des vagues de sécheresse, phénomènes quasi annuels dans ce pays exposé aux tempêtes tropicales et aux fortes précipitations.
Après avoir subi d’énormes répercussions causées par le cyclone tropical Eloise en janvier 2021 et la tempête tropicale Ana en janvier 2022, le Mozambique est frappé une fois de plus en février 2023 par des inondations provoquées par de fortes pluies.
La localité la plus touchée est celle de Boane, située à environ 30 kilomètres de Maputo, la capitale du pays. Environ 30 000 personnes ont été touchées par ces inondations, a confirmé l’Institut national pour la gestion des catastrophes (INGD).
L’on note d’importants dégâts matériels : plus de 4 000 logements ont été touchés, deux ponts ont cédé sous la force des eaux, de nombreuses routes sont complètement inondées et des centaines d’écoles ont été détruites.
Huit personnes y ont perdu la vie et 14 000 autres ont pu être évacuées à temps par les secours.
L’organisme local chargé de la gestion des crises dénonce les conditions difficiles dans lesquelles il effectue sa mission de sauvetage. En effet, lors d’un rassemblement, la directrice de l’institution a déclaré utiliser des moyens de sauvetages archaïques et peu pratiques :
« A notre avis, si nous disposions d’hélicoptères, nous serions davantage aptes à répondre à l’urgence, mais nous n’en avons pas », a-t-elle affirmé.
Le sud de l’Afrique se trouve actuellement dans la saison cyclonique estivale, qui entraine régulièrement des cyclones et de fortes précipitations jusqu’en mars ou avril. Par conséquent, les inondations pourraient empirer dans les jours à venir.
La priorité du gouvernement devrait être en ce moment, de mettre en place un système urgent de sauvetage des populations, afin de limiter le nombre de pertes en vies humaines.
En outre, le mozambique malgré un long cycle de croissance et des atouts exceptionnels, connait une économie en pleine stagnation.
Son exposition aux fortes contraintes structurelles (inondations, tempêtes et cyclones) pourrait avoir un impact néfaste sur son développement.