Le Kenya, qui est la principale économie de l’Afrique orientale, est confronté à un fardeau considérable de dette publique d’environ 70 milliards de dollars, représentant environ 67% de son PIB.
Les coûts de remboursement de cette dette ont également augmenté, tandis que la croissance économique du pays a ralenti, passant de 7,6% en 2021 à 4,8% l’année dernière.
Les Kenyans subissent déjà les répercussions de l’augmentation des prix des produits de première nécessité, de la dévaluation de la monnaie locale et de la pire sécheresse depuis quarante ans.
Récemment, le gouvernement kényan a dévoilé son plan budgétaire pour 2023-2024 devant le parlement, dans un pays déjà fortement affecté par l’augmentation du coût de la vie.
Au cours de la séance, les députés de l’opposition ont exprimé leur mécontentement en quittant la salle, protestant ainsi contre le contenu du texte et le calendrier de vote proposé.
D’un montant de 3 600 milliards de shillings (24 milliards d’euros), ce budget envisage d’être financé par de nouvelles taxes sur des produits tels que le poisson importé, les produits de beauté et les jeux de hasard, générant ainsi 289 milliards de shillings (2 milliards d’euros) de revenus supplémentaires.
Ces propositions budgétaires suscitent de plus en plus de critiques envers le président William Ruto, élu en août 2022, qui est accusé de ne pas agir efficacement face à l’augmentation des prix qui sévit au Kenya depuis plusieurs mois, voire d’avoir contribué à l’aggraver en supprimant les subventions sur les carburants et la farine de maïs.
Malgré des perspectives économiques favorables à moyen terme, il reste des défis importants à relever dans un contexte de croissance économique mondiale lente et de difficultés financières.
La population kényane attend avec impatience de voir comment ces mesures budgétaires impacteront leur quotidien et espère que des solutions durables seront trouvées pour faire face à la crise du coût de la vie.Top of Form
Le gouvernement Kenyan gagnerait à prendre diverses mesures afin d’améliorer l’économie du pays. Malgré l’intense sécheresse, le Kenya pourrait tenter d’atténuer ses effets sur l’économie.
Cela inclut la gestion de l’eau, la diversification économique vers des secteurs moins dépendants des conditions climatiques, les investissements dans les énergies renouvelables, la mise en place de programmes d’assurance agricole, la recherche et le développement agricole pour des cultures résistantes à la sécheresse, ainsi que la sensibilisation et l’éducation sur la conservation de l’eau et l’adaptation au changement climatique.
En combinant ces stratégies, le Kenya pourrait promouvoir la résilience économique et le développement durable malgré la sécheresse.