600 participants parmi lesquels les chefs d’États et de gouvernements des pays d’Afrique, les multinationales et les banques internationales sont attendus à cette rencontre de haut niveau consacrée aux grands investissements sur le continent.
Unis autour du thème ‘’ Libérer les chaînes de valeur de l’Afrique’’ les acteurs de la 6e édition de l’AIF vont s’entretenir sur les investissements à fort rendement économique pour les États du continent. En l’occurrence la croissance dans le secteur des transports maritimes, ferroviaires, aériennes, l’extension des pipelines, le développement des énergies renouvelables, le financement des startups, l’amélioration des politiques des marchés etc. Les dirigeants vont exposer sur des domaines précis en fonction de leurs programmes et des besoins de leurs populations dans le but d’intéresser les partenaires.
Depuis sa création en 2018 le Forum AIF a facilité la mobilisation de 150 milliards de dollars orientés dans les grands investissements gouvernementaux et sous régionaux. Selon les organisateurs de la rencontre du 8 au 10 novembre « Le Forum apportera une valeur ajoutée significative aux investisseurs, en les associant à des opportunités à un moment de transformation substantielle du continent. L’Afrique est en effet au centre de la conversation mondiale avec des développements inédits, notamment la construction d’un nouveau pipeline énergétique de 6000km ». Autant de chantiers ou d’atouts pour la croissance économique du continent qui passe par l’innovation et la construction des modèles de type international.
L’émergence de l’Afrique et ses richesses naturelles attire un parterre important d’investisseurs étrangers qu’ils soient des États ou des particuliers. La pêche industrielle, l’exploitation des ressources minières et forestières, l’agro-industrie, l’agro-alimentaire, incitent les investisseurs à développer ces divers secteurs d’activité. Toutefois, un meilleur cadre légal et le respect des lois contrôlés par les États seraient bénéfiques pour les populations locales réduites à la pauvreté et absentes dans la répartition des richesses.
Tchuisseu Lowé