L’election présidentielle malgache prévue pour le 16 novembre 2023 met le feu aux poudres et la campagne électorale ne se déroule pas dans un climat serein
relatent plusieurs médias.
Selon ces médias, depuis plusieurs semaines, les tensions se multiplient dans la capitale entre le camp du président sortant, Andry Rajoelina et les candidats de l’opposition qui dénoncent une machination visant à assurer un second mandat au président sortant.
Le président sortant avait déjà fait l’objet d’une polémique en juin dernier sur sa nationalité. D’après , ses détracteurs, le président aurais acquis la nationalité française au détriment de la nationalité malgache ce qui l’empêche d’être candidat aux présidentielles et encore moins à la gouvernance du pays.Mais la justice a rejeté trois recours de l’opposition réclamant l’invalidation de la candidature de M. Rajoelina « pour défaut de nationalité malgache » en septembre 2023.
Le processus électoral prévu initialement le 9 novembre dernier a été repoussé au 16 novembre 2023. Toutefois, malgré ce changement de date , la multiplication des tensions laisse planer la possibilité d’un report de l’élection .
La présidente de l’Assemblée Nationale malgache ,Christine Razanamahasoa, a demandé aux autorités « la suspension de l’élection présidentielle » car « Les conditions pour une élection apaisée, crédible et acceptée de tous ne sont pas réunies », proposition contestée par le candidat du parti au pouvoir M. Rajoelina.
Du côté de la population, les guides religieux notamment les prêtes catholiques se disent aptes au déroulement de l’élection contrairement aux guides protestants qui optent pour un report.
Il faut rappeler que la suspension d’une élection présidentielle n’est pas prévue par la loi malgache et doit faire l’objet d’un accord du gouvernement pour être effective.
Sdho