La Zambie est un pays d’Afrique australe qui a une économie en développement avec un PIB par habitant qui est inférieur à la moyenne mondiale.
Le secteur minier est le pilier de l’économie de la Zambie, et le pays est l’un des plus grands producteurs de cuivre en Afrique. Il représente une part importante du PIB, des recettes d’exportation et des revenus du gouvernement.
L’économie zambienne est diversifiée, avec des industries telles que l’agriculture, le tourisme, la construction et les services financiers. L’agriculture emploie environ 70 % de la population active et produit des cultures telles que le maïs, le soja, le coton et la canne à sucre.
Cependant, la Zambie est confrontée à des défis économiques, notamment une dette publique importante, une inflation élevée et une dépendance excessive aux exportations de cuivre. La pandémie de COVID-19 a également eu un impact économique négatif sur le pays, affectant en particulier les petites entreprises et les travailleurs informels.
La Zambie peine donc à rembourser sa dette extérieure et est en retard sur ses paiements. Elle avait été le premier pays d’Afrique à faire défaut sur sa dette souveraine en raison de la pandémie de COVID-19 en 2020.
Le gouvernement zambien travaille actuellement avec ses créanciers pour parvenir à un accord de restructuration de la dette d’ici la fin du mois de mars ou peu après.
Malheureusement, la restructuration de ses créances envers la Chine, principal créancier de la Zambie, et les détenteurs d’euro-obligations a pris beaucoup de retard.
Les autorités chinoises ont publiquement exprimé leur soutien à la Zambie dans ce processus de restructuration de la dette, tout en appelant les prêteurs multilatéraux tels que la Banque mondiale à accepter l’allègement des dettes des pays en difficulté.
Cependant, les négociations ont été difficiles, notamment en raison de l’attachement de Pékin à inclure les institutions financières multilatérales, dont la Banque mondiale, dans les négociations sur la restructuration de la dette du pays.
Cette demande chinoise a été rejetée par Lusaka, les États-Unis et la Banque mondiale, bouleversant une règle vieille de plusieurs décennies selon laquelle les institutions financières multilatérales sont exemptées de participation aux processus d’allègement de la dette en raison de leur statut de bailleurs de fonds de dernier recours et des taux d’intérêt bas qu’elles pratiquent.
Le président sortant de la Banque mondiale, David Malpass, s’est dit très inquiet de l’impasse dans laquelle se trouve le processus de restructuration de la dette de la Zambie.
Il a appelé les créanciers internationaux à parvenir rapidement à un accord sur l’allègement de la dette de ce pays sur la base des options prévues par le Cadre commun du G20 et le Club de Paris.
Il est important de noter que le remboursement de la dette est un processus à long terme qui nécessite une gestion prudente de l’économie et une coopération étroite entre le gouvernement et les créanciers. La Zambie doit également continuer à mettre en œuvre des politiques économiques saines pour stimuler la croissance et réduire la pauvreté.
Le gouvernement zambien gagnerait à mettre en œuvre des réformes économiques visant à stimuler la croissance et à réduire la pauvreté. Cela inclus des efforts pour améliorer le climat des affaires et attirer les investissements étrangers, ainsi que des investissements dans l’infrastructure, l’éducation et la santé.
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