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lundi, mars 17, 2025
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Côte d’Ivoire : En visite à Abidjan, John Dramani Mahama s’adresse aux pays de l’AES : « Il est préférable de faire partie d’un groupe de 15 plutôt que de rester dans un groupe de 3 « 

Mahama et Ouattara, ce mercredi à Abidjan/ photo : Abidjan.net

En visite d’amitié et de travail, ce mercredi 5 mars 2025 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, le président ghanéen, John Dramani Mahama et son hôte, le président Alassane Ouattara ont abordé des sujets cruciaux, notamment la réintégration des pays de l’Alliance des États Sahéliens (AES) au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les ajustements nécessaires dans la coopération en matière de défense, en particulier face aux réductions potentielles d’aides militaires des États-Unis.


Le point central de leurs échanges avec la presse a été la réintégration des pays de l’AES, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, qui se trouvent actuellement en marge de la CEDEAO. Les deux dirigeants ont exprimé leur espoir de voir ces nations retrouver leur place au sein de la communauté régionale. Le Président Mahama a souligné que la porte de la réconciliation reste ouverte, affirmant qu’il est toujours plus bénéfique pour ces pays de faire partie d’un ensemble de 15 nations plutôt que de rester isolés.


« Pourquoi pas ? Il y a toujours une possibilité de ramener nos pays frères à la maison. Il est préférable d’appartenir à un groupe de 15 que de rester dans un groupe de 3. Les opportunités sont là », a-t-il déclaré. Le Président Ouattara a également soutenu cet appel, insistant sur l’importance d’une CEDEAO unie pour le bien commun, tant sur le plan économique que social. Il a invité les trois pays à répondre positivement à cet appel et à rejoindre la CEDEAO pour renforcer la coopération régionale.

Un autre sujet important a été la réduction potentielle des financements américains, en particulier dans le secteur de la défense et de la coopération au développement. Le Président Mahama a adopté une position pragmatique, affirmant que les États-Unis ont le droit de réajuster leurs priorités stratégiques, y compris en matière de coopération militaire. Cependant, il a précisé que ces ajustements ne devraient pas freiner le développement et l’autonomisation des pays africains.

« Nous avons déjà révisé notre budget pour faire face aux coupes possibles. Les États-Unis ont le droit de revoir leur stratégie de coopération, et cela représente aussi une opportunité pour nous de compter davantage sur nos propres ressources », a-t-il expliqué. Le Président du Ghana a ajouté que des réductions éventuelles des financements de l’USAID pourraient inciter les pays africains à repenser leurs stratégies économiques pour mieux gérer les ressources locales.

De son côté, le Président Ouattara a souligné l’importance des aides américaines pour la Côte d’Ivoire, notamment dans des domaines cruciaux tels que la lutte contre le paludisme et le VIH/SIDA, ainsi que pour le financement de projets au sein du Millennium Challenge Corporation (MCC). Il a reconnu l’impact que la réduction des financements pourrait avoir sur ces initiatives, mais a assuré que la Côte d’Ivoire a pris des mesures pour continuer à soutenir ces projets en attendant une stabilisation de la situation.

« Nous sommes confiants que les États-Unis reprendront leur soutien après l’audit en cours. Les États-Unis ont toujours été un partenaire fidèle de la Côte d’Ivoire, et nous restons optimistes quant à la reprise des financements », a déclaré le Président ivoirien.

Les deux présidents partagent la conviction que l’intégration régionale est essentielle pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest et ont encouragé les autres pays à faire front commun pour assurer la stabilité et le développement de la sous-région. Malgré les incertitudes concernant l’évolution des financements étrangers, la Côte d’Ivoire et le Ghana semblent déterminés à renforcer leurs capacités internes pour relever les défis futurs. Ce pragmatisme, associé à une volonté d’ouverture au dialogue, pourrait bien être la clé d’un avenir prospère pour ces nations et pour l’ensemble de la CEDEAO.

Thom Biakpa

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