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lundi, octobre 7, 2024
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Entre fausses informations et faible taux de participation, la présidentielle au Kenya a-t-elle tenu ses promesses ?

Le mardi 09 Août 2022, l’ensemble du peuple Kenyan était invité à voter dans le cadre des élections des représentants locaux ( gouverneurs, sénateurs et des députés ), mais surtout à l’occasion de l’élection présidentielle. Une confrontation qui opposait Raila Odinga et le vice-président sortant William Ruto.

C’est dans une atmosphère calme et relativement apaisée que se sont rendus aux urnes les premiers électeurs. En raison de l’opinion publique qui devient de plus en plus incrédule vis à vis du pouvoir politique et de la crise économique qui sévit dans le pays depuis des mois à cause de la crise sanitaire mondiale et qui a occasionné le chômage de près de 4 millions de personnes, ces élections générales au Kenya ont enregistré le plus faible taux de participation depuis le début des années 2000. Selon la Commission électorale indépendante (IEBC), environ 65 % des 22,1 millions d’électeurs se sont rendus aux urnes pour élire président, députés et élus locaux. Ce qui constitue une importante baisse comparé aux élections précédentes de 2017 qui ont enregistré un taux de participation de 78%. D’après Anthony Kemboi, un étudiant de 24 ans qui a récemment été interrogé par l’AFP « Les gens ne sont pas venus [voter] comparé au passé parce qu’il y a eu de fausses promesses pendant des années ».

Pourtant dès le matin, de longues files de rangs étaient perceptibles devant quelques lieux comme l’école olympique du quartier de Kibera à Nairobi, qui avait fait l’objet de violentes contestations lors des élections de 2017. Selon un reportage de la correspondante Florence Morice de RFI, les électeurs se montrent confiants quant au fait que le processus de cette année sera pacifique.

Cette opinion est partagée par le vice-président sortant William Ruto, qui fut l’un des premiers à voter dans le village de Kosachi, situé dans la vallée du Rift d’où il est originaire. Il a ainsi affirmé : « Tout le monde ici veut un processus pacifique. Nous avons même entendu une prière spontanée pour que cette élection soit pacifique. Je suis très heureux que le processus qui doit aboutir à choisir les prochains dirigeants du Kenya soit enfin en cours. Je veux demander à tous les électeurs de se prêter à l’exercice, comme moi, d’aller voter pacifiquement et délibérément. Je suis convaincu que le peuple kényan fera un choix qui mènera notre pays vers l’avenir ».

Quant au vétéran de l’opposition Raila Odinga qui est à sa cinquième participation en tant que candidat aux élections, c’est dans l’un des bidonvilles de la capitale qu’il a voté. Un nombre important de ses soutiens l’attendait, optimiste quant au fait que cette fois sera la bonne. Avant d’aller voter il affirmait que : « Je vais aller exercer mon droit démocratique et voter comme nous le faisons toujours. Nous avons fait de notre mieux tout au long de la campagne, à travers notre pays, le Kenya. La balle est maintenant dans le camp du peuple, et je suis convaincu que le peuple kényan va s’exprimer haut et fort en faveur du changement démocratique. »

Dans le souci de prévenir toutes manifestations indélicates et pour maintenir l’ordre et la sécurité pendant toute cette période électorale, les autorités ont annoncé le déploiement de 150 000 officiers de police sur l’étendue du territoire.

Mercredi soir, Amnesty International et d’autres organisations Kenyanes de la société civile avaient dénoncé l’augmentation du nombre d’informations fausses ou trompeuses diffusées sur les médias sociaux. Plusieurs messages de candidats minoritaires et de leurs partisans avaient « intentionnellement cherché à mal informer l’électorat et le public sur le processus électoral et les résultats des élections », ont-elles souligné dans un communiqué commun.

M. Odinga et M. Ruto ont tous deux affirmé qu’ils reconnaîtraient les résultats après leur proclamation.

Pour rappel, en 2007-2008, la contestation des résultats par M. Odinga avait conduit à des
affrontements entre les supporters des deux opposants majeurs qui avaient occasionné la mort de plus de 1 100 personnes.

C’est donc avec une pression à son paroxysme que la commission électorale et ses agents travaillent pour dépouiller les millions de bulletins dans la transparence la plus absolue, afin d’éviter encore une fois une crise post-électorale comme le pays en a l’habitude depuis déjà quelques années. La proclamation des résultats est prévue pour le mardi 16 août 2022.

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