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vendredi, février 7, 2025
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Procès de Nicolas Sarkozy : La justice examine ses voyages en Libye à la fin de 2005

Nicolas Sarkozy au procès sur les soupçons de financement libyen sur la campagne présidentielle de 2007 au tribunal correctionnel de Paris, Le 8 Janvier 2025/ photo: SIPA

Dans le cadre du procès concernant les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, les interrogatoires se poursuivent autour d’un éventuel « pacte de corruption » établi entre l’ancien président français et Mouammar Kadhafi à la fin de l’année 2005. Le mercredi 15 janvier, le tribunal a examiné les voyages effectués en Libye à l’automne 2005 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, ainsi que par Claude Guéant et Brice Hortefeux, respectivement son directeur de cabinet et son ministre délégué aux Collectivités locales. Deux témoins, un ancien ambassadeur et un ex-commissaire, qui étaient en poste à Tripoli à l’époque, ont également été entendus.


L’ex-ambassadeur Jean-Luc Sibiube a déclaré ne « se souvenir de rien » concernant la visite de Claude Guéant en Libye, bien que cette visite ait été censée préparer celle de Nicolas Sarkozy, jugée « très importante » par les Libyens, qui voyaient en lui un potentiel futur président. Un autre témoin a rapporté qu’un bref échange aurait eu lieu entre Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi sous une tente.


Cependant, l’ex-ambassadeur a précisé que les deux hommes s’étaient éloignés pendant environ trente minutes pour un « entretien exclusivement privé », accompagné de leurs interprètes. À l’époque, il n’avait pas pu obtenir plus d’informations, la traductrice française invoquant le secret professionnel. Pour l’accusation, c’est durant cet échange que le pacte de corruption aurait été établi.

Le parquet évoque également des contreparties potentielles, notamment le sort juridique d’Abdallah Senoussi, ancien chef des renseignements libyens, condamné à perpétuité en France. Claude Guéant et Brice Hortefeux ont reconnu l’avoir rencontré lors de leur visite, affirmant avoir été « piégés ».


Un assesseur a souligné qu’il était difficile pour un ministre d’ignorer qui était Abdallah Senoussi, ce à quoi l’ambassadeur a acquiescé avec un sourire. Il a également noté que la visite de Brice Hortefeux n’était « pas banale » et l’a surpris, car l’intérêt des Libyens pour les collectivités locales, domaine de compétence de Brice Hortefeux, était « plutôt limité ».

Le voyage de Claude Guéant à Tripoli

Le procès se concentre sur les voyages de Claude Guéant, Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux à l’automne 2005, période durant laquelle le pacte de corruption présumé aurait été établi. Le jeudi 16 janvier, le tribunal a examiné le déplacement de Claude Guéant, qui a rencontré Abdallah Senoussi, condamné pour l’attentat du DC-10 d’UTA et sous le coup d’un mandat d’arrêt international. L’accusation estime que son sort juridique pourrait avoir été une des contreparties aux millions libyens.


Le 1er octobre 2005, Claude Guéant se rend à Tripoli pour préparer la visite de Nicolas Sarkozy. Les enjeux liés à la lutte contre le terrorisme et à l’immigration illégale étaient cruciaux, et la réussite de cette visite était primordiale. Il a raconté qu’il avait reçu un appel de Ziad Takieddine, qui lui avait dit qu’il allait le mettre en contact avec une personne « très importante ». Lorsque la présidente du tribunal lui a demandé s’il avait posé des questions, il a répondu par la négative, n’ayant pas informé l’ambassade de son déplacement.


La présidente a exprimé son scepticisme : « Un directeur de cabinet d’un ministre qui part seul rencontrer un inconnu sans prévenir personne ? » Claude Guéant a expliqué qu’il se sentait en confiance avec Takieddine et qu’il n’avait aucune raison de suspecter un piège. Ce n’est qu’au restaurant qu’il a réalisé qu’il dînait avec Abdallah Senoussi, condamné pour un attentat ayant coûté la vie à 54 Français.

« Je ne pouvais pas faire d’esclandre »

Interrogé sur son hésitation à quitter la rencontre, Claude Guéant a déclaré : « J’étais mal à l’aise, mais ma mission était de préparer le succès de la visite du ministre, je ne pouvais pas faire d’esclandre. » Lorsqu’on lui a demandé s’il avait évoqué le financement de la campagne ou la situation juridique de Senoussi, il a répondu par la négative, bien qu’il ait reconnu une certaine incertitude.

Bien qu’il se soit dit « mécontent » d’avoir été « piégé », Claude Guéant n’a pas mentionné cet incident à son retour à Paris. Le procureur a alors remis en question la logique de sa situation : « Comment un homme de votre expérience se retrouve seul dans cette situation et la gère comme vous le décrivez, sauf si le but était d’évoquer quelque chose qui ne pouvait se dire qu’entre Senoussi, Ziad Takieddine et vous ? »


Ce procès met en lumière des questions cruciales sur les relations entre la France et la Libye, ainsi que sur les pratiques de financement des campagnes électorales.

Thom Biakpa

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